l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Lundi 17 Juin
Le lundi de la 11e semaine du temps ordinaire
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
Bx Marie-Joseph Cassant , St Avit |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,38-42.
En ce temps- là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : ‘Œil pour œil, et dent pour dent’. |
Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. |
Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. |
Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. |
À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Partager l'évangile sur Facebook
Sainte Catherine de Sienne (1347-1380) |
Comment savoir si j'ai la charité ?
Très cher Père, vous pourrez peut-être me dire : J'aime beaucoup la charité, mais comment puis-je bien savoir si je l'ai ? |
Je vous répondrai : Si l'âme trouve en elle-même les conditions que nous avons reconnues à la charité. Elles se résument toutes en deux principales : d'abord dans la vraie et sainte patience, qui supporte toutes les injures petites ou grandes, de quelque côté qu'elles viennent, et qui les supporte avec un esprit calme et tranquille ; puis dans le zèle à soulager les besoins du prochain autant qu'il est possible. Ainsi la première condition de la charité est de supporter les injures, la seconde de donner : et que donner ? L'affection de la charité, en aimant le prochain comme soi-même, et en assistant les créatures selon ce que Dieu donne de grâces et de biens spirituels et temporels : l'âme se trouve disposée à prendre et à goûter la parole de Dieu, et elle s'applique à l'observer jusqu'à la mort. Il y a bien d'autres signes de la charité, mais je ne veux pas trop m'étendre, et je parle seulement des deux principaux. |
Oh ! combien est heureuse l'âme qui se nourrit sur le sein d'une si douce mère ! Elle est humble, elle est obéissante, et elle aimerait mieux mourir que de n'être pas soumise à Jésus crucifié. |
|
Si vous ne souhaitez plus recevoir l'évangile par courriel, cliquez ici. |