Chères lectrices, chers lecteurs, Il va falloir tenir quatre semaines de plus, alors je commence par les moins bonnes nouvelles de ces derniers jours, du côté des laboratoires de psychologie : Pour votre cerveau, le confinement est l'équivalent d'un jeûne : des scientifiques ont découvert que les contacts sociaux lui manquent autant que la nourriture à un affamé. Il faut alors se garder de sombrer dans des addictions - notamment alimentaires ! Nos neurones se reconfigurent très vite, pas toujours dans le sens d'une grande tolérance, puisque nous nous énervons désormais en voyant des films où les gens ne respectent pas la distanciation sociale (c'était pourtant le cas il n'y a pas si longtemps !) Mais vous l'avez compris, il y a aussi de bonnes nouvelles : Si vous êtes optimiste, vous sortirez fortifié(e) de cette épreuve. Selon une étude, le caractère optimiste permet de se prémunir contre les effets du confinement en termes de dépression ou de traumatisme. Surprise : on peut devenir optimiste. Vous découvrirez les principales attitudes à développer pour y arriver. Le changement imposé à vos neurones par cette situation hors normes a certes été difficile, et il a parfois fallu des sanctions (plus de 700 000 verbalisations) pour y arriver, mais une fois que le pli est pris, cela devrait aller mieux... Ouf ! Nous continuerons à vous tenir informés de la suite de ces découvertes. Car le confinement enferme nos corps, pas notre appétit de connaissance ! Bonne lecture, et merci encore une fois de votre fidélité ! Sébastien Bohler, rédacteur en chef |
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