Chères lectrices, chers lecteurs, Pour certains d'entre vous, le confinement a des effets sur la perception du temps. À cette fin, nous avons sélectionné pour vous deux prises de parole scientifique pour nous éclairer sur ces distorsions qui peuvent être préoccupantes - mais que l'on peut aussi apprivoiser. Tout d'abord, un article de synthèse sur les effets de l'ennui. On y apprend qu'il existe d'un côté un ennui délétère, qui ronge et qui peut devenir pathologique, et de l'autre un ennui fécond, qui nous amène à redéfinir nos envies et nos désirs profonds. Vous découvrirez ensuite une analyse éclairante du psychiatre Grégory Michel sur deux jeunes femmes pour qui le temps a littéralement perdu sa structure : "Claire et Marion, confinées hors du temps". Instructif pour éviter la désagrégation des repères temporels en période de confinement. Comment allons-nous sortir du confinement ? Probablement, avec un goût renouvelé pour des choses qui nous semblaient autrefois couler de source. C'est la fonction "reset" de notre cerveau qui est activée par cette période de faibles stimulations, à travers un phénomène appelé "processus opposants". Et si cette période était favorable aux bonnes résolutions ? Par exemple, arrêter de fumer. Outre le bénéfice pour la santé, cela fixe un objectif à atteindre (toujours utile pour éviter la désagrégation du temps). Mais mieux vaut être guidé dans ce challenge, et vous le serez grâce aux conseils d'un spécialiste. Bonne lecture. Sébastien Bohler et toute la rédaction de Cerveau & Psycho |
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