La semaine crypto Investir Mercredi 10 mai 2023
 
 
 
 
La conviction de la rédaction
 
Crypto.com plus visible que jamais
 

Difficile, pour un amateur de sport, d’être passé à côté de Crypto.com ce week-end. Via de multiples contrats de partenariat, la plateforme indonésienne d’échanges de cryptomonnaies était en effet présente sur tous les plus grands terrains de jeux, à commencer par l’autodrome international de Miami où se courrait la cinquième manche du championnat du monde de Formule 1.

Le logo de la plateforme était, par ailleurs, visible sur plusieurs parquets de NBA, du mythique Staples Center, antre des Los Angeles Lakers rebaptisée « Crypto.com Arena » en 2021 moyennant un chèque de 700 millions sur 20 ans, aux maillots des Philadelphia 76ers, dont la plateforme est devenue partenaire en 2021 pour un montant annuel « à huit chiffres », selon les dires de Kris Marszalek, PDG de Crypto.com. Certains ont également pu l’apercevoir sur les terrains de Serie A, ligue italienne de football, sur les rings de l’UFC, plus grande organisation mondiale d’arts martiaux mixtes, ou encore sur les patinoires de NHL, ligue nord-américaine de hockey sur glace, où la plateforme d’échanges est le sponsor de la franchise des Los Angeles Kings.

Trop de pub tue la pub

Fondée en 2016, Crypto.com n’est pourtant pas le nom le plus ronflant de l’industrie des cryptomonnaies, souffrant d’un déficit de notoriété certain vis-à-vis de ses concurrents comme Binance, Coinbase ou même Kraken. Mais alors que ces derniers ont largement sabré leur budget sponsoring post-faillite de FTX, qui était elle-même particulièrement généreuse dans ce domaine, Crypto.com a de son côté maintenu ses investissements. La plateforme singapourienne s’est seulement retirée d’un accord à 495 millions de dollars (sur 5 ans) conclu avec l’UEFA. Bref, la plateforme qui a simultanément annoncé en octobre dernier l’installation de son siège européen à Paris et un investissement de 150 millions d’euros en France, ne lésine pas sur les moyens. Avec l’ambition de combler son déficit d’image par rapport à ses principaux rivaux.

Des investissements démesurés en publicité sont souvent perçus comme un signal d’alarme : cela peut laisser à penser qu’une entreprise est davantage focalisée sur son image que sur son cœur de métier. D’autant plus lorsque cette entreprise licencie, en parallèle, 20% de ses employés, comme ce fut le cas de Crypto.com, en janvier.

Quentin Soubranne

 
 
 
 
 
 
Le graph de la semaine
 
Les frais de transaction sur bitcoin toujours sous tension

Les NFT sur la blockchain bitcoin continuent à solliciter fortement le réseau. Cela a des conséquences sur le niveau de frais de minage, autrement dit le coût pour chaque transaction, qui est déterminé par la loi de l’offre et de la demande. Il est monté jusqu’à 30 dollars en moyenne, lundi. Cependant, il redescendait ce mercredi à 5,9 dollars. Cette tension sur les prix a entraîné la suspension des retraits en bitcoin par la plateforme Binance (lire tweet ci-dessous). Autant d’événements qui semblent inquiéter les investisseurs puisque le cours de la plus célèbre des cryptomonnaies est en recul de 6,5% sur cinq jours, à 27.600 dollars.

 
 
 
 
 
 
 
Le Tweet de la semaine
 
Binance suspend temporairement les retraits en bitcoins

La plus grande plateforme au monde d’échanges de cryptomonnaies, Binance, a suspendu ce week-end à deux reprises les retraits de bitcoins. Le PDG de l’entreprise, Changpeng Zhao, s’est expliqué sur Twitter : « Les frais de minage fluctuent et grimpent, des transactions se retrouvent bloquées [...], les gens se plaignent. Des problèmes de marché haussier... » Et d’ajouter : « regardons du bon côté, c’est toujours moins cher et plus rapide que les devises traditionnelles. » En février, les retraits en dollars avaient connu la même mésaventure. 

 
 
 
 
 
 
La loi et l'ordre
 
 
 
 
 
 
 
 
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