Good Economie Les Echos Vendredi 21 octobre 2022
 
 
 
 
Le mot de la rédaction
 
 

On vous invite à l’hôtel, cette semaine, dans un établissement avec écorces et pommes de pin à tous les étages. On vous offre un café qui fait doublement du bien. On réfléchit au choix des armes pour faire avancer la cause de l’environnement, l’occasion, pourquoi pas, d’une partie de «serious game». Et on termine par un tour sur les alpages. Bonne lecture et bon week-end !

 
 
 
 
 
A la Une
 
Publié le 14 oct. 2022 à 5:37
 
 
 
 
 
 
 
Good Tech
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le chiffre de la semaine
 
12%
 

C’est la part de l’électricité produite grâce à l’énergie solaire photovoltaïque dans l’Union européenne, entre mai et août 2022 (contre 9 % sur la même période en 2021). D’après les estimations du laboratoire d’idées britannique Ember, ce chiffre record représente l’économie de 20 milliards de m3 d’importation de gaz naturel.

 
 
 
 
 
 
L’entrepreneur à impact
 
 
 
 
 
 
 
 
La Chronique de Stefano Lupieri
 
 
Pop culture
Balancer de la soupe à la tomate sur un chef-d’œuvre de l’art moderne peut-il faire avancer la cause de l’environnement ? Si toutes les opérations coup de poing ne sont pas nécessairement inutiles, en particulier lorsqu’elles parviennent à susciter l’adhésion par la sympathie, celle menée vendredi dernier par deux jeunes militantes contre «Les Tournesols» de Van Gogh à Londres relève incontestablement de l’ineptie. Elle a bien fait l’objet d’un buzz mondial. Mais avec sans doute un impact très contre-productif. C’est n’est pas ainsi qu’on élèvera le niveau des consciences face à l’urgence climatique. Oui, mais alors comment ? D’abord, précisément, en évitant l’écueil d’un message culpabilisant ou moralisateur. Dans une récente étude, les chercheurs Claire Brouwer et Jan-Willem Bolderdijk expliquent que les militants, qui se vivent comme des «rebelles moraux», doivent s’abstenir de donner l’impression à leurs interlocuteurs qu’ils sont des «mauvaises personnes». Car ils ne font que provoquer de l’exaspération. Il faut au contraire les amener à changer progressivement. Par l’exemple. Et quoi de plus puissant que la pop culture pour y parvenir ? Dans une autre étude publiée cet été, l’Ademe a exploré l’influence des films et des séries télévisées sur notre engagement. Là encore, il en ressort un rejet des messages extrêmes opposant «les bons et les méchants». Malgré leur succès, les films catastrophe dans la veine du «disaster porn» ne mobilisent pas non plus. En revanche, les films comme «Don’t Look Up», qui met en avant la menace de l’inaction climatique, sont plébiscités. Et considérés comme beaucoup plus efficaces que de ressasser les preuves scientifiques sur les dangers qui nous menacent. L’étude met également en avant la force de l’humour, voire de la poésie, pour générer l’adhésion. Encore faut-il, selon l’agence, apporter en complément des ressources informatives et pédagogiques pour renforcer le récit. Et surtout transformer l’essai en provoquant ce qui, in fine, compte le plus : un début de changement de comportement.
 
 
 
 
 
L’objet éthique de la semaine
 
 
 
 
 
 
 
 
COP27
 
 
 
 
 
 
 
 
Métiers
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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