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Mercredi 3 Juillet
Fête de saint Thomas, apôtre
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St Thomas , St Léon II En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,24-29.

L'un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c'est-à-dire Jumeau), n'était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Bulle

Saint Thomas de Villeneuve (v. 1487-1555)
ermite de Saint Augustin, puis évêque
Sermon pour le dimanche in Albis (in Lectures chrétiennes pour notre temps, fiche N9 ; trad. Orval ; © 1971 Abbaye d'Orval)


Dans un cri, toute notre foi !

Thomas a poussé ce cri sublime : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20,28). Cette profession de foi, plus grande que l’incrédulité passée, ne pouvait sonner plus fort : tout le contenu de la foi est compris dans cette brève exclamation.
Merveilleuse pénétration de cet homme ! Il touche l’Homme et il l’appelle Dieu. Il touche l’un et croit l’autre. Aurait-il écrit mille livres, il n’aurait pas autant servi l’Église. Avec quelle clarté, quelle foi et quelle simplicité il appelle le Christ Dieu ! Quelle parole utile et nécessaire à l’Église de Dieu ! Grâce à elle les plus graves hérésies ont été jadis extirpées de l’Église. Pierre fut loué pour avoir dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16,16). Avec plus de netteté encore, Thomas s’écrie : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Par cette simple parole, il confesse les deux natures du Christ.
« Parce que tu as vu, Thomas, tu as cru ; heureux ceux qui ont cru sans avoir vu » (Jn 20, 29). Cette parole, frères, nous apporte grande consolation. Chaque fois que nous disons ou que nous nous écrions : “Heureux les yeux, heureux le temps, douce l’époque qui ont eu la chance de voir et de contempler de si grands mystères”, c’est vrai car le Seigneur a dit : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez » (Lc 10,23) ; mais il a dit lui aussi : « Heureux ceux qui ont cru sans avoir vu ». Ces mots apportent une consolation plus grande encore, ils signalent un plus grand mérite. La vision donne plus de joie ; la foi honore davantage.
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