Chaque semaine, l’essentiel de l’actualité politique
L'Express La lettre des pouvoirs de L’Express, 13 mars 2025 | |
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le Parti pris | Darmanin : comment il veut rester "Monsieur Corse" | | par Alexandra Saviana Grand reporter société @alex_svn Cela faisait près de dix-huit mois que les équipes de Marie-Antoinette Maupertuis, présidente autonomiste de l’Assemblée de Corse, lançaient des invitations auprès de l’exécutif, à Paris, dans le cadre du travail sur les dérives mafieuses de l’île. Peine perdue. Aussi a-t-elle été surprise quand on a lui annoncé, lundi 24 février, l’arrivée du garde des Sceaux trois jours plus tard. Jeudi 27 février, Gérald Darmanin était bien présent en amont de la session de l’Assemblée de Corse consacrée à la lutte contre les dérives mafieuses. Cet invité de dernière minute y a annoncé une "révolution de l’action de l’Etat contre le système mafieux insulaire". "J’avoue que j’ai été surprise par sa venue", commente Marie-Antoinette Maupertuis. Tout aussi étonné, le président de l’exécutif de la collectivité territoriale de Corse, Gilles Simeoni, a estimé que les déclarations du ministre de la Justice étaient un "moment politique important". "[Cela va] au-delà de ce que nous avions pu imaginer", a-t-il indiqué. Les annonces pour lutter contre les dérives mafieuses sont conséquentes. D’abord, un pôle spécialisé antimafia à Bastia, lié à la création d’un Parquet national contre le crime organisé (Pnaco), projet aujourd’hui examiné par le Parlement et qui doit se mettre en place le 1er janvier 2026. Ensuite, l’arrivée sur l’île d’enquêteurs spécialisés et d’assistants judiciaires. Ou encore un renforcement des effectifs des tribunaux d’Ajaccio et de Bastia. Des déclarations fortes, auxquelles le ministre de la Justice a ajouté un symbole : la suppression des noms des militants nationalistes condamnés pour "terrorisme" du fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes (Fijait). A l’époque où il était ministre de l’Intérieur, la question du Fijait était une revendication des élus locaux dans le cadre du processus de Beauvau sur l’autonomie de l’île. Si, aujourd’hui, la réforme est portée par François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation, Gérald Darmanin garde un œil sur le dossier qui lui a permis depuis trois ans de créer et d’approfondir ses réseaux. Comme si le garde des Sceaux était resté le "monsieur Corse" du gouvernement. | |
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Retailleau : sa note secrète à Macron Bruno Retailleau a adressé une note au président pour lui faire des propositions en matière de référendums. Avec une conviction: il ne faut surtout pas essayer de simplement “amuser la galerie”. “Le pire serait un référendum pour rien”, a insisté le ministre de l’Intérieur. Il énumère donc les différentes questions qu’il jugerait utile de poser en suivant l’article 11 de la Constitution - celui qui prévoit que “tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent” peut être soumis aux Français “sur proposition du gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées”. Se fondant sur un avis du conseil constitutionnel, il estime notamment qu’il est possible d’évoquer l’immigration via les aides sociales accordées aux étrangers. | > Retrouvez les indiscrets de L'Express |
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| L'entretien de la semaine |
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