Voilà des lustres que je milite, sans aucun succès, pour que ELLE se décide enfin à lancer une campagne de grande envergure visant à éradiquer le mois de novembre. Cette année, grâce à la liberté que m’offre cette newsletter (depuis trois semaines qu’on a commencé, j’ai l’impression que la jeune et vaillante équipe du numérique qui relit mes textes a peur de moi, car ils ne coupent jamais rien, contrairement aux démones du magazine qui se reconnaitront), je vais tenter de faire bouger les lignes toute seule, comme une grande. Voici donc les trois raisons de dégager le mois de novembre du calendrier.
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DIMANCHE 21 NOVEMBRE 2021
De la splendeur au covid !
Semaine intense pour votre Dr Aga, de retour d’une tournée triomphale (en vrai, d’un voyage de presse) à New York puis violemment mise à terre par le virus félon. Si je vais tout vous raconter, c’est un peu parce que je suis totalement auto-centrée, beaucoup parce qu’il y a un véritable enseignement feel good à tirer de cette alternance de gloire et de misère.
Comment ça va, l’Amérique ?
Comme tous ceux qui sont amenés à aller régulièrement aux Etats-Unis pour leur boulot, je n’y avais plus mis les pieds depuis deux ans. Là, à la faveur d’un reportage sur le West Side Story version Stephen Spielberg (sortie le 8 décembre) me voilà déambulant dans Manhattan, guillerette et réchauffée (22 degrés, franc soleil en ce début novembre) un jour seulement après la réouverture du pays aux touristes. La ville est somptueuse, enrichie de nouveaux édifices (le quartier d’Hudson Yards est en voie d’achèvement et pour visiter la jolie« little island » offerte par Diane Von Furstenberg à l’Etat, on passe par la highline, dont la végétation est devenue folle depuis les confinements). Seul motif d’étonnement, la nouvelle odeur qui plane partout : « Ca sent comme dans la chambre de mon fils, c’est marrant », dis-je au groupe qui s’esclaffe : « La beuh est devenue légale à New York, Alix ». Ah bon... aujourd’hui aux USA, fumer des cigarettes c’est sale, mais les pétards, ça va très bien, donc ? Nous sillonnons la ville sur les traces du tournage de Spielberg, du Bronx à Ellis Island en passant par Harlem et même le New Jersey tout proche, jamais le compteur de pas de mon téléphone n’a été aussi content, et moi aussi. De retour en France, confortablement installée dans mon avion, je me fais la réflexion suivante : « Je suis la reine du monde, ma vie est géniale, rien ne pourra jamais changer cela. »
Comment ça va (pas) à la maison ?
J’atterris le vendredi, pour retrouver un mari un peu toussotant mais bon, on est tous vaccinés, aucune inquiétude. Deux jours plus tard, son boulot l’appelle, il y a un cluster au bureau, vite, il faut faire un test. Lundi matin, il est positif et tout fiévreux. Mardi, je le suis à mon tour, avec l’impression qu’un dix-huit tonnes est posé sur mon crâne. Mercredi, c’est notre fils (le fumeur de pétards) qui tombe à son tour. Nous sommes coincés pour dix jours à la maison, plus question d’aller faire la maligne auprès des collègues avec mon trip de luxe à New York, heureusement que cette newsletter existe, bon sang. Plus grave, je découvre que confinée et malade, ce n’est pas du tout pareil que confinée et vaillante. Bref, le virus est là, même pour les vaccinés, et il est bien vénère, alors faites attention à vous, vraiment.
Le positif dans tout ça
Premier point chouette ; devant un public maigre mais captif, je peux faire valoir que dès que je quitte quatre jours la maison, c’est l’apocalypse (je laisse un appartement rutilant dont s’échappe de doux fumet de blanquette, je récupère un océan de mouchoirs froissés et d’odeurs de pizza livrée). Et s’il est difficile de travailler vraiment quand on a de la boue dans le cerveau (si ce texte est très mal écrit, merci d’incriminer M. Sars-Covid et pas moi), heureusement, il y les écrans. Joie pure de découvrir l’extraordinaire documentaire « Les rois de l’arnaque », réalisé par Guillaume Nicloux pour Netflix. Si je vous dis que ça parle de la fraude à la taxe carbone, vous ne regarderez pas, alors je ne vous dis rien, retenez juste le nom « Marco Mouly » et riez tout votre saoul quand vous l’entendrez expliquer sa vision de la vie. Vous me remercierez, j’en suis sûre. A part ça, sur elle.fr, y’a des trucs bien aussi.
Signature AGA
Médecin-référent du ELLE depuis 1735
Pour celles et ceux qui ne me connaîtraient pas encore (ce qui constitue une énorme faute de goût, mais bon, on ne va vous engueuler dès le premier épisode), sachez que je suis le médecin-référent du magazine ELLE, depuis (circa) 1735, avec la complicité de mon porte-plume, la journaliste Alix Girod de l’Ain (dont les initiales, coïncidence inouïe, forment l’acronyme de mon nom). Spécialiste en tout, je délivre mon expertise sur n’importe quel type de sujet : couple, éducation, vie amoureuse des people, soins du linge, politique internationale...
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