Loading...
l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Samedi 14 Mai
Fête de saint Matthias, apôtre
Calendrier ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Matthias , Ste Marie-Dominique Mazzarello |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,9-17.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. |
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. |
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. » |
Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. |
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. |
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. |
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. |
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. |
Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Partager l'évangile sur Facebook
Saint John Henry Newman (1801-1890) |
« Demeurez dans mon amour..., pour que ma joie soit en vous, que vous soyez comblés de joie »
Le Christ s'en était allé ; les apôtres possédaient, certes, en abondance la paix et la joie, plus encore que lorsque Jésus était avec eux. Mais justement ce n'était pas une joie « comme le monde la donne » (Jn 14,27). C'était sa joie à lui, née de la souffrance et de l'affliction. C'était cette joie que Matthias a reçu quand on a fait de lui un apôtre. (...) Les autres avaient été choisis pour ainsi dire dans leur enfance : héritiers certes du Royaume, mais encore « sous des tuteurs, des intendants » (Ga 4,2). Tout apôtres qu'ils aient été, ils ne comprenaient pas encore leur vocation ; ils gardaient en eux des pensées d'ambition humaine, des désirs de richesse, et on les acceptait ainsi pour un temps. (...) Saint Matthias est entré d'emblée dans l'héritage. Dès son élection, il a pris sur lui le pouvoir de l'apôtre et le prix à payer. Aucun rêve de réussite terrestre ne pouvait effleurer ce trône qui s'élevait sur la tombe d'un disciple passé au crible et déchu, à l'ombre même de la croix de celui qu'il avait trahi. |
Oui, Saint Matthias peut bien nous redire aujourd'hui les paroles de notre Seigneur : « Chargez-vous de mon joug, mettez-vous à mon école » (Mt 11,29). Car ce joug, il l'a porté lui-même, d'emblée. (...) Dès sa « jeunesse apostolique », il a porté le joug du Seigneur. Embarqué sans délai pour son grand Carême, il y a trouvé la joie.(...) « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive. » (Mt 16,24) Venir au Christ, c'est venir à sa suite ; prendre sa croix, c'est se charger de son joug ; s'il nous dit qu'il est léger, c'est qu'il est son joug à lui ; c'est lui qui le rend léger, sans en faire pourtant autre chose qu'un joug laborieux. (...) Je ne veux pas dire, bien sûr, loin de là, que la vie à la suite du Christ manque de joie et de paix. « Mon joug est facile à porter, dit Jésus, et mon fardeau léger » (Mt 11,30). C'est la grâce qui le rend tel, car il demeure austère (...) : c'est une croix. |
|
Si vous ne souhaitez plus recevoir l'évangile par courriel, cliquez ici. |
Loading...
Loading...