« Les grands cols », le numéro d’été de la revue L'Alpe, encore disponible quelques jours en kiosque
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Points de passage et de brassage, les cols sont au cœur du numéro d’été de L’Alpe, disponible quelques jours encore en kiosque…
Les cols voient passer depuis le Néolithique tous ceux qui franchissent la montagne, par nécessité ou par plaisir, commerçants et soldats, pèlerins et paysans, cyclistes et motards, voyageurs et migrants. Grand et PetitSaint-Bernard, Brenner, Simplon et Gothard, tous sont convoqués ici, notamment à travers « Une brève histoire des routes alpines » proposée par l’historien Jon Mathieu, « Le coup de la casse », évocation savoureuse de l’ascension de l’Izoard par l’écrivain Paul Fournel, ou encore un portfolio du photographe Berthold Steinhilber.
La rubrique « Et aussi » est consacrée entre autres à l’alpiniste et photojournaliste Walter Bonatti, auquel le musée de la Montagne de Turin consacre une exposition et l’on peut y lire également quelques extraits de l’Abécédaire un peu vache des alpages, douceur acidulée de Guillaume Lebaudy qui a reçu tout récemment le Grand Prix du pays du Mont-Blanc, « mention spéciale », au salon du livre de Passy.
Très belle lecture,
La rédaction de L’Alpe
À la une : le col de la Bonette (2 715 m) reliant l’Ubaye et la Tinée. Photo : Berthold Steinhilber.
Par Caroline Fink, journaliste, écrivain et cinéaste
« Blouson épais, moustache blanche, cheveux en bataille : Marzio Eusebio ressemble à un explorateur polaire. Et pourtant il ne se trouve pas au pôle Sud, mais au col du Gothard, où un hélicoptère vient de le déposer avec deux de ses employés. Dans la neige jusqu’aux genoux, ils se frayent un chemin jusqu’aux bâtiments sur les hauteurs du col qui semblent comme abandonnés. Même s’il faudra encore attendre plusieurs semaines avant que le col ne sorte de son hibernation, Marzio Eusebio et ses hommes doivent procéder à l’inspection de printemps.
Si quelqu’un connaît les cols, c’est bien le Tessinois Marzio Eusebio. Depuis longtemps dans la restauration, il a acheté l’hôtel Monte Leone sur le Simplon il y a quinze ans. Puis une auberge sur le col du Nufenen, avant une autre encore, sur la route du col de la Furka. Et depuis huit ans, il gère l’hôtel, le restaurant et le musée du Gothard. »
Entre le proche Vercors et la Chartreuse au loin, le parc du château de Sassenage étire ses fastes sur plus de sept hectares, aux portes de Grenoble. Un ambitieux chantier de restauration a rendu récemment sa splendeur à ce domaine horticole, riche d’une histoire séculaire et d’arbres centenaires. Visite guidée.
Par Jean-Louis Roux, journaliste culturel, commissaire d’expositions et auteur d’une trentaine d’ouvrages.
Prochain numéro
Pour accompagner la rentrée, le numéro d’automne de la revue, « Le Valais, l’envers de l’endroit » sera disponible dans les kiosques dès le 1er septembre.
Carrefour géographique au cœur des Alpes, longtemps conservatoire de traditions, le Valais frappe aujourd’hui par son dynamisme économique et culturel. Terre d’histoire marquée par son bilinguisme et son identité plurielle, le canton revisite son patrimoine avec humour et impertinence et interroge, notamment à travers ses institutions muséales, les rapports entre nature et culture…
À la une : Piano vertical, une performance pianistique spectaculaire d’Alain Roche, au-dessus de l’hôpital de Sion en mai 2019.
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