Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, En France, la situation politique reste au point mort tandis que les comptes publics sont dans le rouge et dans le viseur de la Commission européenne.
Des échéances pressantes attendent pourtant le Premier ministre qui sera nommé dans les prochains jours, comme la présentation d’ici le 20 septembre, devant la Commission européenne, d’un plan sur quatre ans pour réduire les déficits publics. Tous les détails à lire dans l’article de Laurent Geslin.
Avec une dette publique de 110 % du PIB et un déficit public de 5,5 % du PIB en 2023, la France ne respecte pas les critères du nouveau Pacte de stabilité et de croissance (PSC), adopté au printemps dernier.
Cet instrument de gouvernance de la zone euro fixe certaines limites comme le fait de ne pas dépasser un niveau d’endettement supérieur à 60 % du PIB et de contenir leur déficit à 3 %.
Sauf qu’en cas de non-respect prolongé de ces obligations, les États membres peuvent théoriquement faire l’objet de sanctions financières.
Reste à voir maintenant si la loi de finances 2025, qui devra être présentée devant l’Assemblée nationale le 1er octobre par le nouveau gouvernement, « tournera complètement le dos au Pacte de stabilité ou fera un pas dans la bonne direction », selon les mots de l’économiste Jérôme Creel, directeur du département des études à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
Le contexte : Le 26 juillet, l’exécutif européen a placé la France et six autres pays de l’Union européenne en procédure de déficit excessif, ce qui les oblige à le réduire d’au moins 0,5 % par an.
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