En ce dimanche, voici l’évangile de la femme adultère. Un texte situé entre le chapitre 7 de saint Jean « La fête juive des Tentes » et le chapitre 8,23, quand Jésus répond : "Vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde, moi, je ne suis pas de ce monde."
Observons le mouvement de haut en bas et de bas en haut. La femme est debout, placée au milieu. Elle a été surprise en délit d’adultère. Les scribes et les pharisiens disent que la loi ordonne de lapider ces femmes-là. Ils essayent de piéger Jésus. Est-ce qu’il connaît la loi ? Mais Jésus ne répond pas. Il s’abaisse, à genou au pied de la femme. "Il se pencha en bas et, du doigt, il écrivait sur la terre." Jésus nous surprend par son silence. Il ne prend pas le chemin de la loi, mais va s’abaisser, à la rencontre de la personne la plus faible, celle qui est montrée du doigt.
Il ne la juge pas d’en haut, il se baisse de nouveau. Et eux ? "Ils s’en allaient un par un." Jésus reste seul avec la femme, toujours au milieu, "Il se redressa" pour se mettre à son niveau. Quand Jésus parle à cette femme, il est debout en face d’elle et lui dit : "Va, et désormais ne pèche plus !" Si elle a retrouvé une forme de dignité, Jésus l’invite à se mettre en marche. Il nous veut Libres et Vivants.
Bon dimanche à tous !