Elle s'appelle Judith. Elle est la première femme kagaba (kogi) à avoir suivi des études universitaires. Parce que pour les Kagabas, le tissage ne sert pas simplement à confectionner les objets du quotidien. Pour les femmes kagabas, "tisser, c'est penser. Avant d'agir, nous nous préparons toujours en pensée, en tissant nos petits sacs, nos mochilas, qui sont utilisés par les hommes. Cela représente et exprime notre pensée."
Une mochila, c'est aussi une "carte d'identité" pour celui qui la porte : les motifs représentent les différents clans du peuple kagaba. La mochila est un exemple parmi d'autres, la richesse et la symbolique associée au tissage se retrouvent dans chaque objet. Mais parmi les jeunes, ces connaissances se perdent, surtout dans les villages les plus proches du monde "moderne". Il reste deux semaines pour atteindre l'objectif de 8 500 €, déjà collectés à 80%, pour aider Judith, à travers son projet, à faire vivre sa culture, chaque jour un peu plus menacée. Le 1er mars, ce sera trop tard, nous comptons sur vous ! UN GRAND MERCI A TOUTES ET A TOUS ! |