Les maladies chroniques comme l'obĂ©sitĂ©, le diabĂšte de type 2, et les maladies cardio-vasculaires reprĂ©sentent aujourd'hui un fardeau immense pour les systĂšmes de santĂ© Ă travers le monde. La rĂ©sistance Ă l'insuline, souvent sous-estimĂ©e, est en rĂ©alitĂ© au cĆur de nombreuses pathologies chroniques. Voici pourquoi il est crucial de sây intĂ©resser. RĂ©sistance Ă l'insuline : le dĂ©nominateur commun Ă nombre de maladies chroniques Qu'est-ce qu'une bonne santĂ© mĂ©tabolique ? Pour ĂȘtre en bonne santĂ© mĂ©tabolique, il est essentiel dâavoir un mĂ©tabolisme Ă©quilibrĂ©, avec des processus physiologiques rĂ©gulĂ©s de maniĂšre optimale. Cela inclut la gestion du taux de glucose sanguin, du cholestĂ©rol, ainsi que le mĂ©tabolisme des graisses et des protĂ©ines, sans oublier le bon fonctionnement des organes impliquĂ©s, tels que le foie, le pancrĂ©as et le tissu adipeux. Une bonne santĂ© mĂ©tabolique signifie l'absence de troubles physiologiques qui peuvent mener Ă des maladies chroniques telles que lâobĂ©sitĂ©, le diabĂšte, les maladies cardiovasculaires, le cancer ou encore des maladies neurologiques. Comment se dĂ©veloppe la rĂ©sistance Ă l'insuline ? Quatre grandes causes de la rĂ©sistance Ă l'insuline sont dĂ©sormais bien Ă©tablies : l'alimentation, le stress, l'inflammation, ainsi que certains mĂ©dicaments. La rĂ©sistance Ă l'insuline survient lorsque les cellules ne rĂ©pondent plus efficacement Ă cette hormone, entraĂźnant une glycĂ©mie Ă©levĂ©e et une surproduction d'insuline par le pancrĂ©as. Cette hyperinsulinĂ©mie provoque des troubles mĂ©taboliques tels que le diabĂšte de type 2, les maladies cardiaques, l'hypertension et l'obĂ©sitĂ©. Ainsi, en perturbant le mĂ©tabolisme global, elle constitue un dĂ©nominateur commun pour de nombreuses pathologies chroniques. La solution : inverser la rĂ©sistance Ă l'insuline Si la rĂ©sistance Ă l'insuline est Ă la base de multiples problĂšmes de santĂ© chroniques ou y contribue, la solution est, de rĂ©duire l'hyperinsulinĂ©mie et d'inverser la rĂ©sistance Ă l'insuline. Il existe plusieurs façons d'y parvenir, mais la plus efficace reste l'alimentation grĂące Ă la rĂ©duction thĂ©rapeutique des glucides (RTG). Elle peut se dĂ©cliner de plusieurs façons : mĂ©diterranĂ©enne, biologique, vĂ©gĂ©tarienne, sans produits laitiers, hypotoxique, sans lectine... Elle se dĂ©finit surtout par ce qu'elle exclut ou limite, Ă savoir les aliments transformĂ©s et ultra-transformĂ©s. 5 grands principes de la rĂ©duction thĂ©rapeutique des glucides 1/ Diminuer la consommation quotidienne de glucides nets sous la barre des 100 g, en fonction de sa santĂ© mĂ©tabolique et de son poids : plus on est rĂ©sistant Ă l'insuline et plus il faut veiller Ă avoir une alimentation faible en glucides. 2/ Eviter les huiles raffinĂ©es riches en omĂ©ga-6, lesquels sont inflammatoires. 3/ Manger frais et variĂ© pour une densitĂ© nutritionnelle optimale et pour favoriser la bonne santĂ© du microbiote intestinal. 4/ Baser ses choix sur la teneur en glucides et non l'index glycĂ©mique des aliments. 5/ Veiller Ă des portions adĂ©quats en protĂ©ines de bonne qualitĂ©, et non transformĂ©es. Le protocole qui permet de dĂ©prescrire les mĂ©dicaments Ce programme inclut trois volets : un volet alimentaire, un volet dâactivitĂ© physique, et un volet de rĂ©duction progressive des doses mĂ©dicamenteuses. Au cĆur de cette stratĂ©gie, une alimentation faible en glucides, associĂ©e au jeĂ»ne, permet des rĂ©sultats impressionnants. En quelques semaines, les patients voient leur Ă©tat s'amĂ©liorer : leurs glycĂ©mies se stabilisent, la rĂ©sistance Ă lâinsuline diminue et les mĂ©decins peuvent rĂ©duire progressivement les doses de mĂ©dicaments, voire les supprimer complĂštement. « Jâavais Ă©tĂ© formĂ©e Ă prescrire des mĂ©dicaments, Ă combiner des molĂ©cules, Ă contrer les effets secondaires des uns et des autres, et Ă augmenter les doses progressivement. Avec le recul, je rĂ©alise que lâon ne nous avait jamais appris Ă dĂ©prescrire des mĂ©dicaments. » - Dre Ăvelyne Bourdua-Roy |