Dialogue et découverte

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Si l’on considère que le dialogue est un puissant moteur, alors ensemble, sur les deux prochaines soirées du Jazz des cinq continents, nous allons emmagasiner une belle charge énergétique… sans en déposséder ni la terre, ni les hommes. D’abord avec Ballaké Sissoko qui nous guidera avec les merveilleuses sonorités de sa Kora dans les pierres de l'Abbaye Saint-Victor. Et puis pour un tour du monde immobile dans le paquebot Mucem, naviguant entre présent et histoire : Quatre équipages vous invitent à la découverte de terres inconnues, luxuriantes, musicales et inspirées. Sur trois scènes, dans le dédale orchestré d’un espace emblème de Marseille, vous puiserez en toute simplicité, une énergie salvatrice.

Que reste-t-il de l’Abbaye Saint-Victor ? Elle qui est née avec l’arrivée du
christianisme à Marseille. Comment imaginer la ferveur qui s’est établie à
cet endroit et qui a donné une part de l’épique épopée de la Ville de Marseille. La légende d’abord, celle qui perdure encore dans les discussions ici ou là…Saint-Lazare est-il le vrai Saint-Lazare ou est-ce Lazare que l’on a dit Saint pour attirer les croyants ? Et Marie Madeleine, elle est passée ou bien ? L’an Mil c’est l’âge d’or, l’Abbaye Saint-Victor couvre tout le sud de Marseille et s’étend dans toute la Provence. Elle devient une de plus belles réussites du Sud de l’Europe et même jusqu’en Sardaigne. C’est pendant cette période qu’un prêtre a l’idée de construire une petite chapelle dans les terres de l’Abbaye, sur le mont qui surplombe Saint Victor..

Dimanche 16 juillet à 20h

Soirée complète, pas de billetterie sur place

Bourse aux billets officielle surReelax Tickets

Quelle entrée avez-vous choisie ? Celle de l’ancien fort avec une petite
porte en pierres de taille ou bien celle de la résille de Rudy Riccioti et son
esplanade en pleine lumière ? Etes-vous touché·es par les plateaux lumineux
du musée, l’atmosphère effervescente qui y règne ? Etes-vous emporté·es dans une déambulation d’escaliers qui débouchent sur la surprise d’un chemin de ronde surplombant la mer ? Et partout les essences des plantes de la Méditerranée qui exhalent leurs odeurs puissantes…quand il n’y a pas de vent ! Parce qu’au Mucem le vent est un élément très important. Le Mistral adore le Mucem : il s’y infiltre, il s’y délecte, pas un coin pour y échapper…on court derrière sa casquette !

Mercredi 19 juillet à 20h30

Bizarrement quand vous levez la tête et lisez les noms qui s’égrènent sur les façades, vous ne trouvez aucun musicien. Il y a bien des peintres, des sculpteurs, des architectes, c’est bien l’art qui est célébré puisque toutes les époques de l’art sont aussi illustrées sur la façade imposante et géométrique, mais pas de musiciens, pas de compositeurs, pas d’interprètes. La surprise est levée quand l’explication historique nous éclaire. Ce Palais a été construit pour accueillir l’école des Beaux-Arts et la Bibliothèque municipale. Le Conservatoire de musique ne s’y est installé que tardivement. Comme le Bâtiment est signé Espérandieu, vous pouvez vous attendre à des découvertes d’un autre ordre. Par exemple la différence de la surface extérieure avec l’intérieur. A votre prochaine visite portez votre attention sur le passage de l’extérieur vers l’intérieur. Les matériaux et les axes sont très différents, la sensation est très marquée. On peut le ressentir encore plus nettement quand on entre dans les salles, les matériaux et les mesures changent encore, toujours plus à l’intérieur comme une plongée, avec des dédales, des méandres. Et là, plantée dans un arrondi improbable, orientée on ne comprend pas très bien comment, d’une dimension totalement incongrue, une réplique de la réplique du David de Michel-Ange. Quel drôle d’endroit pour une rencontre !

4 soirées, 16 heures de jazz, une programmation jeune et solide, une ambiance de Club, proximité et découverte, près de cent musicien.nes et la porte ouverte pour des Jam comme on les aime.
En clôture, un grand Bal, jazz, chansons, musette, autour de Raphael Imbert et de ses complices de longue date, Jean Luc Di Fraya, Pierre François Blanchard,Thomas Weirich, l’accordéon magique de Christophe Lampidecchia, Les claviers de Fabien Otones et la voix de Elise Vasalucci. Pensez à réserver votre place, elles sont limitées…

Retour en images sur les 3 soirées au Centre de la Vieille Charité

crédit photos : Clara Lafuente

Marseille Jazz des cinq continents
15 rue Beauvau
13001 Marseille
contact@marseillejazz.com

Marseille Jazz des cinq continents
reçoit le soutien financier
de la Ville de Marseille,
duDépartement des Bouches-du-Rhône,
de la Métropole Aix-Marseille Provence
et de laRégion Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La Caisse d'Epargne CEPAC
mécène historique du festival.

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