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Vendredi 31 Décembre
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Ste Catherine Labouré , St Sylvestre I En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,1-18.

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;
car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Bulle

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)
abbé
L’humilité (Le Christ Idéal du Moine, éd. DDB, 1936 ; p. 277-278 ; rev.)


Dieu désire immensément se donner à nous

Une des plus grandes révélations que Notre-Seigneur nous a faites par son Incarnation est celle du désir immense que Dieu éprouve de se communiquer lui-même à nos âmes pour être leur béatitude. Dieu aurait pu demeurer toute l’éternité dans la solitude féconde de sa divinité une et trine ; il n’a nul besoin de la créature, car rien ne manque à celui qui, seul, est la plénitude de l’Être et la cause première de toutes choses : « Je n'ai pas d'autre bonheur que toi » (Ps 15,2). Mais ayant décrété, dans la liberté absolue et immuable de sa volonté souveraine, de se donner à nous, le désir qu’il a de réaliser cette volonté est infini. Nous serions parfois tentés de croire que Dieu peut être « indifférent » ; que son désir de se communiquer est vague, sans efficacité ; mais ce sont là des conceptions humaines, images de la faiblesse de notre nature, trop souvent instable et impuissante. (…)
En ceci, comme en tout ce qui touche notre vie surnaturelle, nous devons nous laisser guider non par notre imagination, mais par la lumière de la Révélation. C’est Dieu lui-même que nous devons écouter quand nous voulons connaître la vie divine ; c’est vers le Christ que nous devons nous tourner, vers le Fils bien-aimé qui est toujours « dans le sein du Père » (Jn 1,18), et qui nous a révélé lui-même les secrets divins. Que nous dit-il ? Que « Dieu a tellement aimé les hommes qu’il leur a donné son Fils unique » (Jn 3,16). Et pourquoi l’a-t-il donné ? Pour qu’il fût notre justice, notre rédemption, notre sainteté. (…) Parce que Dieu nous aime, il désire d’un amour sans limites et d’une volonté efficace se donner à nous.
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