l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Mercredi 25 Décembre
Solennité de la Nativité du Seigneur (messe du jour)
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
Bx Pierre le Vénérable , St Albert Chmielowski |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. |
Il était au commencement auprès de Dieu. |
C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. |
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; |
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. |
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. |
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. |
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. |
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. |
Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. |
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. |
Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. |
Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. |
Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. |
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » |
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; |
car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. |
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Saint Grégoire de Nazianze (330-390) |
Dieu se vide pour que je prenne part à sa plénitude
Le Verbe même de Dieu, plus ancien que les âges, l’invisible, l’incompréhensible, l’incorporel, le principe né du principe, la lumière née de la lumière, la source de la vie et de l’immortalité, l’empreinte du divin modèle, le sceau immuable, l’image parfaite et la parole définitive du Père s’avance vers sa propre image, revêt la chair pour sauver la chair, s’adjoint une âme pensante à cause de mon âme afin de purifier le semblable par le semblable, et assume tout ce qui est humain, hormis le péché. Conçu de la Vierge qui avait été purifiée par l’Esprit dans son corps et dans son âme, c’est vraiment Dieu qui assume l’homme au point de former un seul être issu de ces deux opposés, la chair et l’esprit, dont l’un divinisait tandis que l’autre était divinisée. |
Union étonnante et paradoxal échange ! Celui qui est devient. L’incréé se laisse créer. Celui que rien ne peut contenir est contenu au sein d’une âme pensante qui tient le milieu entre la divinité et l’épaisseur de la chair. Celui qui donne la richesse se fait mendiant, il mendie ma chair pour m’enrichir de sa divinité. Celui qui est plénitude se vide ; il se vide un moment de sa gloire pour que je prenne part à sa plénitude. |
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