28/01/25 Voir dans le navigateur
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Chers lecteurs et chères lectrices de l'Expresso, 

En plus d'être le président le plus âgé de l’histoire des États-Unis, Donald Trump adopte une stratégie politique vieille comme le monde : diviser pour mieux régner. Par conséquent, l‘UE devrait être en mesure de riposter à coups d'armes commerciales.

Citons par exemple l’instrument anticoercition (IAC) qui permet à l’Union d’imposer un large éventail de mesures de rétorsion. Une « clause de défense mutuelle » en somme, note Niclas Poitiers, chargé de recherche à Bruegel, un groupe de réflexion économique bruxellois. « Si vous attaquez un pays, vous attaquez l’UE ».

Les États membres pourraient également recourir au règlement d’application de l’UE. Un moyen pour Bruxelles de cibler l’important excédent commercial de Washington avec l’UE dans le domaine des services.

Mais ces outils pourraient tout aussi s'avérer insuffisants eu égard aux manoeuvres politiques enclenchées par celui qui s’autoproclame « l’homme des droits de douane » et le « faiseur d’accords ».

Alors que les États-Unis se sont retirés de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'accord de Paris sur le climat, et que les velléités d'annexion du Groenland secouent l'actualité du début de l'année, les fonctionnaires de l’UE craignent que Donald Trump ne sape l’unité européenne au cours de son second mandat.

Il faut dire que la vulnérabilité de l’Europe aux tactiques de division est exacerbée par la paralysie économique et politique en Allemagne et en France, et par l’influence croissante des partis d’extrême droite pro-Trump au sein de l’UE.

Le président américain serait « probablement assez intelligent » pour monter les États membres de l’UE les uns contre les autres, selon Karel Lannoo, directeur général du Centre for European Policy Studies, à Bruxelles.

 

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Sarah N'tsia
Éditrice de l'Expresso

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Les Capitales
DUBLIN

Le président irlandais mentionne Gaza à la Journée de commémoration de l’Holocauste et provoque un tollé. En mentionnant Gaza dans son discours prononcé à l’occasion de la Journée de commémoration de l’Holocauste, le président irlandais Michael D. Higgins a déclenché une vive polémique dans le pays. Le mois dernier, Israël a annoncé la fermeture de son ambassade à Dublin, accusant l’Irlande de « rhétorique antisémite ». Par Nicholas Wallace.

BUDAPEST

La Hongrie lève son veto pour le renouvellement des sanctions contre la Russie. Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères, la Hongrie a levé son veto à l’extension de six mois des sanctions de l’UE contre la Russie. Mais ce n’est peut-être pas la dernière fois qu’elle s’y oppose. Par Alexandra Brzozowski.

ROME

Giorgia Meloni renforce les relations commerciales de l'Italie avec l'Arabie saoudite. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a jeté les bases d’une reprise des relations avec les États du Golfe après une mission de trois jours en Arabie saoudite et au Bahreïn, qui a débouché sur des accords d’une valeur d’environ 9,5 milliards d'euros. Par Simone Cantarini.

VARSOVIE

Après les propos d'Elon Musk sur le passé nazi de l'Allemagne, un ministre polonais appelle au boycott de Tesla. Le ministre polonais des Sports Sławomir Nitras a incité les consommateurs à boycotter les voitures Tesla après que le milliardaire Elon Musk a minimisé le passé nazi de l’Allemagne quelques heures avant le 80e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Par Aleksandra Krzysztoszek.

OSLO

La Norvège divisée sur son intégration énergétique à l’UE. Les responsables politiques norvégiens s’opposent aux tentatives de mise en œuvre de la législation européenne sur l’énergie, qui permettrait au pays de s’intégrer plus étroitement dans les marchés européens de l’énergie. Par Nikolaus J. Kurmayer.

BERLIN

Allemagne : le cordon sanitaire contre l’extrême droite se fissure à l’approche des élections. La campagne électorale allemande a atteint son paroxysme lorsque Friedrich Merz, favori à la chancellerie, a indiqué qu’il accepterait le soutien de l’extrême droite pour faire passer au parlement une mesure de répression de l’immigration. Cela marquera-t-il la fin du cordon sanitaire instauré dans l’après-guerre ? Par Nick Alipour.

Les fantômes du passé du parti écologiste hantent la campagne électorale de Robert Habeck. Alors que l’image des Verts commençait à se redorer après trois années désastreuses au gouvernement, la malédiction de la dernière ligne droite de la campagne électorale a rattrapé le candidat à la chancellerie Robert Habeck, qui ne semble pas immunisé contre les fantômes du passé du parti écologiste. Par Nick Alipour.

NUUK

Bonjour « Nuuk York » ! Les Yankees prêts à envahir le Groenland. La capitale du Groenland se prépare à une invasion de touristes américains imminente après la promesse de Donald Trump de prendre le contrôle de l’île arctique, par la force si nécessaire. Par Magnus Lund Nielsen.
L'actu des institutions européennes
Le Rassemblement national propose une alliance au PPE pour mettre fin au Green Deal. Le président du RN, Jordan Bardella, va adresser une lettre au président du Parti populaire européen (PPE), Manfred Weber, pour lui proposer une alliance afin de mettre fin au Pacte vert pour l’Europe (Green Deal). Par Laurent Geslin et Théo Bourgery-Gonse.

L’Europe n’a pas besoin du gaz américain, mais risque de l’acheter quand même. Donald Trump souhaite que les États membres de l’UE achètent davantage de gaz transporté par les États-Unis. Les Européens ont des raisons d’accepter, mais à un certain prix. Par Jasper Steinlein.

Les règles contre le greenwashing sont en péril. L’un des derniers dossiers du Pacte vert pour l’Europe (Green Deal), la directive sur les allégations écologiques, fera l’objet de négociations en trilogue aujourd'hui. On pourra alors constater l’ampleur du soutien dont bénéficient encore les règles écologiques au sein de l’UE. Par Bárbara Machado.

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