| Bonjour à tous. A la une de votre newsletter ce dimanche, la success-story de Doctolib, qui suscite autant d'inquiétude que d'admiration. On fait le point sur les mesures sanitaires en ce week-end pascal pas comme les autres, au cours duquel certains iront prier dans le respect des gestes barrière, quand d'autres auraient aimé déguster une petite bière en extérieur, plaisir désormais soumis à une amende de 135 euros. On évoque aussi la polémique autour des aéroclubs de Poitiers et la défaite du PSG, qui voit le titre de champion de France s'éloigner. Bonne lecture, et bon week-end prolongé ! |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Doctolib : une réussite qui inquiète. Le succès viral du leader du rendez-vous médical auprès des médecins et des patients fait de la start-up française Doctolib, désormais valorisée à plus d’un milliard d’euros, un acteur incontournable dans le domaine de la santé numérique en Europe. Une position qui fascine et fait peur à la fois. On vous explique pourquoi. ● 6600 policiers et gendarmes déployés en Ile-de-France. La préfecture de police entend faire respecter l’entrée en vigueur des nouvelles restrictions sanitaires. Dans le viseur : l’interdiction de la vente d’alcool à emporter (sauf lorsqu'elle accompagne des plats), les regroupements et les fêtes clandestines. 6600 membres des forces de l'ordre sont ainsi mobilisés lors de ce long week-end dans la région capitale. ● 100% d’occupation en réanimation, vraiment ? L’indicateur officiel du taux d’occupation en réanimation, souvent mal compris, dépasse 100% au niveau national. Il est en réalité calculé à partir de chiffres de 2019 et mélange tous les «soins critiques». Quelles sont les capacités actuelles des services de réanimation français ? Le point sur des chiffres tronqués. ● L'armée à la rescousse de la campagne vaccinale. A partir de mardi, sept hôpitaux militaires, dont Bégin (Saint-Mandé), Percy (Clamart), Sainte-Anne (Toulon) et Clermont-Tonnerre (Brest) ouvriront des centres de vaccination permanents. «La vitesse de vaccination, c’est comme cela qu’on sortira de l’épidémie», nous assure la ministre des Armées, Florence Parly. ● Covid-19 et pratique sportive. Les derniers arbitrages ont été rendus hier s’agissant du sport en période de restrictions sanitaires. «La pratique sportive individuelle reste possible en extérieur tant dans l’espace public que dans les équipements sportifs de plein air, sans limitation de durée», est-il précisé. Mais la limite des 10 kilomètres devra être respectée, ainsi que les horaires du couvre-feu, et un justificatif de domicile devra se trouver dans la poche du sportif. Par ailleurs, pour les déplacements hors couvre-feu ou au-delà des 10 km, voici le nouveau document à remplir. ● «C’est parti d’un coup de colère». #Saccageparis, c'est le hashtag dénonçant la saleté de la capitale, fustigeant ses derniers aménagements urbains, et qui rencontre un grand succès depuis 48 heures sur Twitter. Nous avons interviewé de son créateur, @PanamePropre, un Parisien qui souhaite rester anonyme. | |
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A suivre | Des fêtes de Pâques particulières | Le pape François prononce ce matin la traditionnelle bénédiction «Urbi et Orbi» à l'occasion des célébrations de Pâques, des fêtes rendues particulières pour les catholiques du monde entier en raison de la pandémie de Covid-19. A Paris aussi, jauges, couvre-feu et gestes barrière ont changé la donne… de manière étonnante. «Avec le coronavirus, ce qui fait sens dans mon quotidien, prier, aller à la messe tous les jours, a été renforcé», explique ainsi une croyante rencontrée à Notre-Dame de la Croix de Ménilmontant, dans le XXe arrondissement. «Ma foi est plus vive dans ces circonstances où des personnes ont perdu des proches. On prend conscience de notre vulnérabilité en tant qu’être humain», abonde un autre. Notre reportage à lire ici. | |
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1 minute pour comprendre | | La polémique des aéroclubs de Poitiers | L’info. La maire Europe-Ecologie Les Verts Léonore Moncond’huy a décidé de supprimer les subventions allouées aux sports mécaniques dans sa ville, notamment celles des aéroclubs. Ils sont utilisés par «Rêves de Gosse», qui envoie des enfants dans les airs. «Compte tenu du fait que ça ne menace pas la survie de l’association, nous considérons que l’argent public ne doit plus financer les sports fondés sur la consommation de ressources épuisables», s’est-elle justifiée en conseil municipal. Pourquoi cette polémique ? Cette décision a fait bondir de son siège le ministre en charge des Transports, Jean-Baptiste Djebbari. Dans un tweet publié vendredi, ce dernier reprend les mots d’Antoine de Saint-Exupéry. «Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité», écrit-il, avant de condamner des «élucubrations autoritaires et moribondes». D’autres responsables politiques de tous bords ont aussi exprimé leur opposition. C’est le cas notamment de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen. Comment se défend la maire de Poitiers ? «Avec les politiques écologiques, doit intervenir un changement d'imaginaire», appuie l'édile. Quant au secrétaire national d’EELV, Julien Bayou, il estime que «la mairie de Poitiers ne supprime pas les subventions à Rêves de Gosse, qui n’a déposé aucune demande». «La municipalité réduit progressivement son soutien aux clubs de sport mécanique», poursuit-il, évoquant une «mise en cohérence» dans un contexte d’argent public qui se raréfie. «Mais on peut répondre tout ce qu’on veut, sur le fond l’enjeu est d’attaquer les écologistes quoi qu’il en coûte». | |
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Le coin des sportifs | | Le titre s'éloigne pour Paris | Ce samedi au Parc des Princes face à Lille (0-1), le club de la capitale a subi sa 8e défaite de la saison en championnat. C’est aussi la troisième de suite au Parc des Princes. Ses espoirs de titre de champion de France se réduisent considérablement. | |
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| Merci d'avoir lu cette newsletter. On se retrouve demain, à 7h30. D'ici là, passez une excellente journée, bonne chasse aux œufs, et n'oubliez pas de souhaiter une bonne fête aux Isidore qui vous entourent. |
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