| Paris, jeudi 22 août 2019 • Bruno Bertez : Powell : plongera ? Plongera pas ? Et si le principal moteur des décisions de la Fed... c'était l'Europe ? A la veille de la réunion de Jackson Hole, retour sur les liens entre Union européenne et Etats-Unis. • Bill Bonner : Donald Trump a des squelettes dans son placard Donald Trump doit se faire réélire à tout prix – et cela coûtera cher à l'économie américaine... et mondiale. • Jim Rickards : Les GAFA sont-ils dangereux pour vous ? (1/2) La dernière évolution de la loi antitrust place directement Facebook, Google et Amazon dans le viseur du gouvernement américain. Pourquoi exactement, et qu'est-ce que cela implique pour l'investisseur ? | LES NOTES DE BRUNO BERTEZ
| Powell : plongera ? Plongera pas ?
| L'Europe est à mon avis centrale, cruciale, pour la politique monétaire américaine. C'est la politique irresponsable de Draghi qui pousse les taux mondiaux à la baisse. Les rendements des Bunds entraînent une baisse encore plus importante de tous les rendements de dette souveraine, et les banques centrales ont du mal à trouver les politiques optimales. Et puis il y a la question du change : Trump interprète les baisses de taux et les QE comme des manipulations monétaires. Les dernières initiatives du Finlandais Ollie Rehn, qui promet des stimulations fortes, risquent d'inciter Jerome Powell à abandonner toute politique de normalisation des taux d'intérêt, quelles que soient les données économiques aux Etats-Unis.
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Désaccords dans les rangs Aux Etats-Unis tout le monde n'est pas d'accord pour baisser les taux. Cette semaine, nous avons entendu Eric Rosengren, président de la Fed de Boston, et Mary Daly, présidente de la Fed de San Francisco. Au cours de deux entretiens, ils ont déclaré que l'économie américaine était forte et qu'il n'y avait pas de récession à l'horizon. Daly a déclaré qu'il n'y avait aucun signe de récession aux Etats-Unis. Rosengren a quant à lui affirmé lundi : "ce n'est pas parce que les autres pays sont faibles que les Etats-Unis devraient être laxistes." C'est la BCE qui, en préemptant les futures baisses de taux et les prochaines mesures non-conventionnelles, met la Fed en difficulté. Attendez-vous à des représailles. Prochaine guerre commerciale, l'Europe ? Trump soulèvera la question des tarifs douaniers. Il va menacer de viser l'Allemagne, la France et l'ensemble de l'Union européenne. Le plein emploi n'a rien à voir avec les politiques de taux d'intérêt actuellement menées en Europe et ailleurs. L'Allemagne affiche un taux d'emploi record, tandis que le Japon et la Suisse maintiennent également des taux de chômage très bas. En Nouvelle-Zélande, le chômage a presque atteint son point le plus bas, mais la banque centrale locale a récemment abaissé son taux à un jour de 50 points de base, à 1%. Dans le monde de la folie monétaire de la BCE, les indicateurs économiques sont secondaires. Même après la démission du Premier ministre Conte, le BTP italien à 10 ans a perdu huit points de base. Selon certains spécialistes américains, Mario Draghi traîne le monde financier vers l'abîme. Powell va-t-il plonger plus loin dans l'aventure avec son discours de Jackson Hole ? [NDLR : Retrouvez toutes les analyses de Bruno Bertez sur son blog en cliquant ici.] | LES NOTES DE BILL BONNER
| Donald Trump a des squelettes dans son placard
| "Si ton oeil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi." Jésus-Christ L'événement de la semaine, c'est le symposium de la Réserve fédérale à Jackson Hole, qui commence aujourd'hui. Tout le monde pense que la Fed contrôle largement l'économie et le marché boursier américains. Tout le monde pense aussi que réduire les taux est bon pour les deux. Et tout le monde sait que Jerome Powell ne décevra personne. Le seul débat, alimenté par le président des Etats-Unis lui-même, concerne la taille de la réduction que la Fed devrait mettre en place. Voici ce qu'en dit Donald Trump : "Le Taux de la Fed, sur une période de temps relativement courte, devrait être réduit d'au moins 100 points de base, avec peut-être un peu d'assouplissement quantitatif aussi. Si ça arrivait, notre Economie serait encore meilleure et l'Economie Mondiale serait rapidement et considérablement améliorée – c'est bon pour tout le monde !" Encore un petit coup de rhum Eh bien. C'est aussi simple que ça ? Tout ce temps, nous pensions qu'une économie est comme un organisme complexe... réagissant à des milliards de signaux – prix, culture, innovations, préférences, météo... Pendant de nombreuses années, les banques centrales ont-elles aussi pensé devoir être prudentes. Elles s'inquiétaient de fausser le flux d'information... de l'inflation des prix à la consommation... ou encore de la "surchauffe" de l'économie. Elles croyaient devoir "retirer le bol de punch" de temps en temps, simplement pour calmer un peu les choses. Et voilà qu'on découvre... que tout le monde avait tort. Toute "l'économie mondiale serait rapidement et considérablement améliorée" simplement en réduisant les taux... sans faire dans la demi-mesure (c'est-à-dire bien au-dessous du niveau d'inflation des prix à la consommation). C'est aussi simple que ça ! Montez le son. Rajoutez une bonne dose de rhum. "C'est bon pour tout le monde !" Une explosion de mensonges A tout le moins, il faut admettre que Donald J. Trump est vraiment un génie très stable. En seulement 31 mois à son poste, il a maîtrisé les liens mystérieux et turbulents qui unissent la politique des banques centrales et l'économie. C'était si simple. Si évident. Réduisez les taux, l'économie grimpe. Augmentez les taux, l'économie ralentit. Et si un banquier central prudent insiste pour augmenter les taux, il suffit de l'arracher, comme un oeil droit offensant... Maintenant, évidemment, des banquiers centraux aveugles apparaissent un peu partout. C'est ce qu'a confirmé le conseiller économique du président américain, Peter Navarro, à la télévision nationale. Sur le site MarketWatch : "'Je peux vous dire avec certitude [...] que nous aurons une économie solide tout au long de 2020 et au-delà, avec un marché haussier', a-t-il déclaré lors d'un entretien sur ABC News dimanche matin. 'La Fed va baisser ses taux. La BCE mettra en place une relance monétaire. La Chine mettra en place une relance budgétaire.'" Génial. De la certitude ! Tous nos soucis sont terminés. Il suffit apparemment de relances monétaire et budgétaire. Pas de scrupules. Pas d'hésitations. Plus de "d'un côté... mais d'un autre". Plus d'indécision prudente, humble, modérée ou intelligente. Nous sommes assez certain que Navarro a raison, du moins en ce qui concerne ce que mijotent les desperados des banques centrales et des gouvernements. Les marchés et les économies sont difficiles à prévoir. Les politiciens, en revanche, sont aussi transparents qu'un panneau de verre. Ils ont deux objectifs principaux – la réélection et le vol. Le but de la première est simplement de permettre le second. Il existe un bon moyen d'accomplir les deux : stimuler les électeurs avec de la fausse monnaie... de fausses guerres... et de fausses informations. Oui, attendez-vous à une belle explosion de mensonges dans les mois qui viennent – et à une coquette somme d'argent s'écoulant dans le marigot. Des squelettes dans le placard Donald J. Trump vient du monde rude des brasseurs d'argent de New York. Il sait que s'il perd l'élection, ses ennemis se lanceront à ses trousses. Il sait aussi qu'il a pas mal de squelettes dans le placard... et que ses adversaires tomberont forcément sur l'un d'entre eux s'ils mettent la main sur le département de la Justice. Il va donc faire "tout ce qu'il faut" pour gagner en 2020. C'est là que nous revenons à notre prédiction : Trump ne se lancera jamais dans une guerre commerciale totale avec la Chine. Selon une nouvelle estimation de Goldman Sachs, la guerre commerciale, si elle est pleinement appliquée, coûtera à chaque famille américaine environ 1 000 $ par an. Ce n'est pas une chose que M. Trump voudra voir figurer sur son CV de candidat à la réélection. Il préférera de bonnes nouvelles. Ce qui signifie que les taux seront baissés. Le quantitative easing sera mis en place. Il y aura peut-être même des rachats d'actions directs. La guerre commerciale sera gagnée. La Chine ne voudra pas perdre la face vis-à-vis de M. Trump. Mais tant la Chine que l'équipe Trump ont besoin d'un accord. On annoncera probablement un glorieux rapprochement. Rien ne changera vraiment. On peut également s'attendre à plus de dépenses gouvernementales... plus d'allocations... plus de subventions... et plus de dettes. Reculades et promesses non tenues Déjà, les dépenses gouvernementales sous M. Trump ont augmenté plus rapidement qu'à tout autre moment depuis les budgets "du beurre et des canons" de Lyndon Johnson à la fin des années 60. Au lieu de rembourser la dette nationale comme promis, Trump y a ajouté 2 700 milliards de dollars. Ce n'est sans doute qu'un début. Des baisses d'impôts ? En début de semaine, la Maison Blanche a démenti réfléchir à une baisse des impôts sur les salaires... mais là encore, leur retour est presque certain. Attendez une minute... est-ce que toutes ces dépenses, cette inflation et ces baisses de taux vont vraiment améliorer l'économie ? Bien sûr que non. Cela empirera encore son état. Est-ce que cela évitera une correction sur les marchés ? Non, pas même ça. Alors quoi ? A suivre... [NDLR : Pour mieux comprendre les enjeux et les opportunités de la situation, lisez les analyses de Jean-Pierre Chevallier... et prenez de meilleures décisions pour votre épargne. Tout est ici.] | Investisseur, entrepreneur, multimillionnaire... ... et désormais, VOTRE trader personnel ! | | | Toutes les semaines, recevez une recommandation de Robert Kiyosaki... et regardez les gains tomber : 840 $, 2 770 $, 4 540 $, 7 125 $... avec jusqu’à 90% de chances de succès à chaque trade. Profitez-en sans plus attendre : cliquez ici. |
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| LES NOTES DE JIM RICKARDS
| Les GAFA sont-ils dangereux pour vous ? (1/2)
| Facebook, Google, Amazon et autres géants des technologies se servent des informations personnelles fournies gratuitement par les utilisateurs (anniversaires, taille du foyer, résidence, intérêts, hobbies, amis, préférences d'achat, etc.) pour développer des profils approfondis de chaque utilisateur. Ces profils sont ensuite groupés par habitudes et centres d'intérêt communs, puis les données sont exploitées à l'aide de l'intelligence artificielle. Cette base de données densément interconnectée est ensuite vendue aux publicitaires et développeurs d'applications qui ciblent le public à l'aide d'argumentaires conçus sur mesure, vantant toujours plus d'applications, jeux, biens de consommation, services de transport et autres produits "gratuits". Le premier résultat obtenu est un bombardement sensoriel, conçu pour être addictif, via lequel les consommateurs ne cessent de cliquer ou de tapoter sur des écrans, au détriment d'interactions humaines équilibrées. Surveillance et non-respect de la vie privée Il y a plus grave. Les profils sont vendus à des gouvernements étrangers, qui les associent à la reconnaissance faciale et autres outils de surveillance, en vue d'arrêter des dissidents politiques et de réprimer l'opposition. Dans certains cas encore plus extrêmes, les profils personnels détenus par les grandes entreprises technologiques sont reliés à des informations volées via le piratage de dossiers administratifs de certains Etats afin d'identifier des agents du renseignement qui sont ensuite arrêtés, torturés et tués. Si l'on ajoute le coût social dissimulé de ces logiciels addictifs, marketing débridé, surveillance gouvernementale et comportements totalitaires, les produits des géants technologiques n'ont rien de gratuit. Ils sont redoutables. Le consommateur n'en est pas le bénéficiaire mais la victime. En dehors de potentielles infractions au titre de l'antitrust, les grandes entreprises technologiques sont attaquées par les gouvernements, partout dans le monde, pour toutes sortes d'abus émanant essentiellement de l'intrusion dans la vie privée des utilisateurs et du détournement de données-clients. L'un des exemples les plus scandaleux de détournement de données-clients a été décrit dans un article du New York Times paru le 13 juillet 2019 : "Des dizaines de bases de données contenant les visages d'individus ont été compilées sans qu'ils le sachent par des sociétés et des chercheurs, un grand nombre de ces photos étant ensuite partagées dans le monde entier, au sein de ce qui est devenu un vaste écosystème alimentant la propagation de la technologie de reconnaissance faciale. Les bases de données sont constituées à partir de photos provenant des réseaux sociaux, de sites de photos, de sites de rencontre comme OkCupid et de caméras disposées dans des restaurants et sur des sites universitaires. Si le compte exact des ensembles de données n'est pas connu, les défenseurs de la vie privée ont mis le doigt sur des bases créées par Microsoft, l'université de Stanford et d'autres, l'une d'entre elles contenant plus de 10 millions de photos, et une autre deux millions... Les géants des technologies tels que Facebook et Google ont très probablement amassé de vastes ensembles de 'données faciales', qu'ils ne distribuent pas, selon les rapports d'étude. Mais d'autres entreprises et universités partagent largement leurs précieuses collections d'images avec des chercheurs, gouvernements et entreprises privées en Australie, Chine, Inde, à Singapour et en Suisse pour alimenter l'intelligence artificielle, d'après des universitaires, activistes et certains journaux." L'intrusion dans la vie privée résultant de la collecte de photos de visages est déjà bien assez perturbante. Ce qui l'est encore plus, c'est la façon dont ces données sont utilisées. Certains collecteurs de photos de visages collaborent avec le gouvernement communiste chinois et notamment l'université nationale de technologie de défense. C'est bien connu, le gouvernement chinois utilise les logiciels de reconnaissance faciale pour identifier et arrêter des dissidents. Dans de nombreux cas, ces horreurs et ces oppressions ont débuté grâce à des applications "gratuites" que les utilisateurs étaient contents de télécharger sur leurs smartphones. Google est-il infiltré par les renseignements chinois ? Le fait que Google aurait accepté de collaborer dans une certaine mesure avec l'appareil de sécurité de l'Etat communiste chinois tout en refusant, dans le même temps, de travailler avec le département de la Défense américaine en raison de protestations émanant d'un petit nombre d'ingénieurs et d'employés, représente un autre événement inquiétant. Des doutes ont également surgi concernant le fait que Google pourrait être infiltré par des espions communistes chinois exerçant des fonctions de développeurs. Ce type d'espionnage pourrait entraîner la création de "back doors" [NDLR : des failles de sécurité] dans les énormes ressources de données personnelles et informations sensibles liées à la sécurité détenues par Google. Dans une interview du 15 juillet 2019 organisée par Axios et diffusée sur CNBC, Peter Thiel, le co-fondateur de PayPal et de Palantir, a commenté la situation de Google : "Dimanche, l'investisseur milliardaire Peter Thiel a déclaré que le FBI et la CIA devraient enquêter afin de déterminer si Google avait été infiltré par les renseignements chinois... Selon Axios, Thiel, membre du conseil d'administration de Facebook, s'exprimait lors de la National Conservatism Conference, à Washington (DC), et son discours s'est axé sur trois questions à poser au géant des technologies. [Question] n°1 : combien de services du renseignement étrangers ont infiltré votre Projet Manhattan consacré à l'IA (intelligence artificielle) ? aurait demandé Thiel. Question n°2 : Est-ce que la direction de Google se considère elle-même totalement infiltrée par les renseignements chinois ? Il a déclaré que ces questions devaient être posées par le FBI et la CIA. Thiel a également attaqué Google, propriété d'Alphabet, pour ses travaux en Chine. Question n°3 : est-ce que c'est parce qu'ils se considèrent eux-mêmes à ce point infiltrés qu'ils ont pris la décision, s'apparentant à une trahison, de travailler avec l'armée chinoise et non avec l'armée américaine ?" Nous verrons la suite dès demain. [NDLR : Découvrez l'intégralité de cette analyse, avec toute l'histoire des lois antitrust et leur influence sur vos investissements, dans le dernier numéro d'Intelligence Stratégique, la lettre de Jim Rickards – disponible ici.] | Vous recevez ce mail car vous êtes inscrit à La Chronique Agora, publié par Publications Agora France SARL. © Tous droits réservés 2019. | Ajoutez la-chronique@publications-agora.fr à votre carnet d'adresses La reproduction partielle ou totale de la présente Chronique Agora est strictement interdite sans accord écrit de la société éditrice. 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