15/07/24 Voir dans le navigateur
À la Une

Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso,

L'actualité estivale est décidément chaotique.

Une fois n'est pas coutume, le dernier événement en date ne s'est pas déroulé en France mais aux Etats-Unis, où la tentative d'assassinat contre l'ancien président Donald Trump samedi 13 juillet, en plein meeting, en Pennsylvanie, a suscité l'émoi et l'indignation au sein de la communauté internationale.

L’ancien locataire de la Maison-Blanche a été blessé à l’oreille droite tandis que le tireur présumé et un spectateur ont été tués.

Les réactions européennes n'ont pas tardé à fuser des quatre coins du continent. En Slovaquie, le Premier ministre Robert Fico lui-même victime d'une tentative d'assassinat le 15 mai 2024, a établi un parallèle entre son expérience et celle de Donald Trump. Lire l'article de Natália Silenská.

« C’est un véritable scénario copie conforme », a réagi Robert Fico.

En Pologne, le président Andrzej Duda, connu pour ses relations étroites avec M. Trump, a qualifié cette tentative d’assassinat de « moment choquant, non seulement pour l’Amérique, mais aussi pour l’ensemble du monde libre et démocratique ».

L'opposition a profité de l’occasion pour accuser le parti au pouvoir de promouvoir la violence politique. Lire l'article d'Aleksandra Krzysztoszek.

 

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Sarah N'tsia
Éditrice de l'Expresso

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Les Capitales

MADRID

Le leader de VOX laisse entendre que la gauche espagnole regrette l’échec de l’assassinat contre Donald Trump. Le leader de VOX Santiago Abascal, a laissé entendre que la gauche espagnole regrette que Donald Trump ait survécu à sa tentative d’assassinat. Santiago Abascal s’est appuyé sur la tentative d’assassinat de M. Trump pour critiquer le PSOE du Premier ministre Pedro Sánchez et le parti de gauche Sumar. Par Fernando Heller.

SOFIA

Les responsables politiques bulgares condamnent la tentative d'assassinat de Donald Trump. En Bulgarie, tout le spectre politique a fermement condamné la tentative d’assassinat de Donald Trump et lui a souhaité, ainsi qu’aux blessés, un prompt rétablissement. Le chef des nationalistes pro-russes a reproché aux libéraux et aux mondialistes ce qu’il a appelé une « vague de violence », sans avancer d’argument. Par Krassen Nikolov.

BERLIN

La CSU met en garde contre la réduction des fonds de cohésion avant le sommet des ministres des finances de l'UE. À la veille d’une discussion sur l’avenir de la politique de cohésion avec le ministre allemand des Finances Christian Lindner (FDP/Renew) à Bruxelles, le parti bavarois de centre droit CSU (PPE) met en garde contre la centralisation des fonds — telle qu’envisagée par la Commission européenne — ou leur réduction — telle que souhaitée par Berlin. Par Jonathan Packroff.

KIEV

L’Ukraine risque d’être en défaut de paiement de sa dette dès le 1er août. La Commission européenne a exhorté les créanciers privés à conclure « rapidement » un accord avec le gouvernement ukrainien afin d’éviter que Kiev ne se retrouve en situation de défaut de paiement de milliards de dollars de dettes au début du mois prochain. Par Thomas Moller-Nielsen.

L'actu des institutions 
Emmanuel Macron entend garder la main sur la nomination du commissaire français à Bruxelles. Alors qu’aucune majorité n’est sortie des unes, après les législatives du 7 juillet, le président Emmanuel Macron doit faire face à la volonté des partis d’opposition de s’immiscer dans la nomination du futur commissaire français. Par Clara Bauer-Babef.

Environnement : Pascal Canfin parie sur la bonne foi des conservateurs du PPE. Président sortant de la commission europarlementaire Environnement (ENVI), l’eurodéputé Pascal Canfin (Renew) appelle les conservateurs, proactifs lors des grèves qui ont secoué dernièrement le monde agricole, à des « compromis » en matière d’écologie. Un entretien signé Paul Messad.

Énergie : en perte d’influence à Bruxelles, Paris maintient tout de même son cap européen. Dans son plan national intégré énergie-climat (PNIEC) remis à la Commission européenne, la France insiste sur le maintien d’objectifs en « énergies décarbonées » pour reconnaitre la participation du nucléaire, mais fait des concessions sur les renouvelables dans une période d’instabilité politique. Par Paul Messad.

Le PPE est optimiste mais ne considère pas la reconduction d’Ursula von der Leyen comme acquise. Le Parti populaire européen (PPE) de centre droit est optimiste quant à la possibilité pour sa candidate Ursula von der Leyen de recueillir la majorité nécessaire lors d’un vote au Parlement européen jeudi prochain (18 juillet). A cette date, cette dernière pourrait être reconduite à la tête de la Commission européenne. Par Charles Szumski et Sarantis Michalopoulos.

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Cette lettre quotidienne n'existerait pas sans les journalistes du bureau de Paris : Clara Bauer-BabefHugo Struna, Paul MessadThéo Bourgery-Gonse,  Théophane HartmannSarah N'tsia et Laurent Geslin. 

Merci à nos secrétaires de rédaction Anne-Sophie Gayet et Anna Martino, et notre traductrice Marine Béguin. 

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