28/08/24 Voir dans le navigateur
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Chers lecteurs et chères lectrices de l’Expresso,

Sans gouvernement depuis 52 jours, la France vient d'intégrer le sélect club des Étatstats n'ayant pas eu de gouvernement pendant le plus longtemps. La situation devait se décanter il y a déjà quelques jours, avant que le président de la République recule finalement la date butoir de nomination d'un Premier ministre, qui lui-même nommera un gouvernement.

Entre-temps, de nombreux soutiens à la prétendante pour le Nouveau Front populaire, réunissant les gauches, ont eu le temps de ruminer. Chez les socialistes, les vieilles querelles héritées de l'époque révolue de la NUPES refont surface, à savoir de s'allier coûte que coûte ou non avec les insoumis de Jean-Luc Mélenchon, jugés trop radicaux et trop laxistes avec l'antisémitisme.

Hier, les édiles du Parti socialiste se sont donc réunis en urgence. Et malgré les voix divergentes, le premier secrétaire général du parti Olivier Faure, garant et défenseur de l'alliance entre les socialistes et les insoumis depuis plusieurs années, n'en semble pas sortie affaiblie. La ligne du parti reste finalement celle d'un soutien sans faille à la coalition du NFP et sa candidate Lucie Castets.

Mais la brèche est désormais ouverte. « Faut-il s’en tenir à une alliance [de gauche] engloutie par l’extrême gauche, ou faut-il tenter […] de reconstruire une grande force sociale-démocrate », s'interrogent des socialistes dans Libération. Raphaël Glucksmann, le leader de la liste socialiste aux Européennes, bien que non affilié au Parti, pense que oui. De l'autre, la note d'une désunion pourrait être très salée. Faites vos jeux !

Lisez l'article de Théo Bourgery-Gonse.

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Paul Messad
Journaliste

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Les Capitales

PARIS

Les socialistes pris en étau dans la crise politique qui secoue le pays. Les divisions et les frustrations s’accroissent au sein du PS, dont les membres peinent à se mettre d’accord sur leur participation aux futurs pourparlers de coalition dans l’espoir d’entrer au gouvernement. Une approche qui risque de faire tomber l’union des gauches. Par Théo Bourgery-Gonse.

KIEV

L'arrestation du PDG de Telegram « profite à tout le monde, sauf aux criminels », selon un député ukrainien. Yaroslav Yurchyshyn, député libéral ukrainien du parti Holos (Renew Europe), s’est félicité de la détention de Pavel Durov, PDG de Telegram, car elle perturbe les réseaux de communication des dirigeants russes. Par Théophane Hartmann.

ROME

L'Italie attendra la dernière minute pour annoncer officiellement son commissaire européen. Le gouvernement italien devrait attendre le 30 août, date limite fixée par Ursula von der Leyen, pour fixer définitivement son choix de commissaire européen. Par Alessia Peretti.

VARSOVIE

La Pologne augmentera ses dépenses de défense en 2025. La Pologne consacrera 4,7 % de son PIB à la défense en 2025, soit une augmentation de 0,6 point de pourcentage par rapport aux dépenses prévues cette année, selon les projets du nouveau budget dont les médias polonais ont eu connaissance. Par Aeksandra Krzysztoszek.

SOFIA

Bulgarie : le plus grand parti du pays a fait son choix de commissaire européen. Le plus grand parti de Bulgarie, le GERB (PPE), a désigné l’ancienne ministre des Affaires étrangères Ekaterina Zaharieva comme candidate au poste de commissaire européen. Par Krassen Nikolov.

L'actu des institutions européennes

Soldats ukrainiens : une note diplomatique européenne questionne le «réalisme» de leur formation dans l'UE. Les États membres souhaitent poursuivre leur mission de formation de soldats ukrainiens sur le sol européen, mais le Service européen pour l'action extérieure (SEAE) conseille de rendre les exercices plus conformes aux réalités du champ de bataille. Par Aurélie Pugnet.

La Commission européenne veut restreindre la pêche dans la mer Baltique. L'exécutif européen a annoncé lundi 26 août des quotas de pêche plus restrictifs dans la mer Baltique, hormis pour le hareng, tout en appelant à une application plus stricte des règles européennes sur le contrôle des pêches. Par Hugo Struna.

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Merci à nos secrétaires de rédaction Anne-Sophie Gayet et Anna Martino, et notre traductrice Marine Béguin. 

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