Loading...
l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Jeudi 3 Septembre
Le jeudi de la 22e semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Grégoire le Grand , BBx André-Abel Alricy et 71 comp. |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 5,1-11.
En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. |
Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. |
Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. |
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » |
Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » |
Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. |
Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. |
À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » |
En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; |
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.» |
Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Catéchisme de l'Église catholique |
« Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur »
Les anges et les hommes, créatures intelligentes et libres, doivent cheminer vers leur destinée ultime par choix libre et amour de préférence. Ils peuvent donc se dévoyer. En fait, ils ont péché. C'est ainsi que le mal moral est entré dans le monde, sans commune mesure plus grave que le mal physique. Dieu n'est en aucune façon, ni directement ni indirectement, la cause du mal moral. Il le permet cependant, respectant la liberté de sa créature, et mystérieusement il sait en tirer le bien. « Car le Dieu tout-puissant (…) puisqu'il est souverainement bon, ne laisserait jamais un mal quelconque exister dans ses œuvres s'il n'était assez puissant et bon pour faire sortir le bien du mal lui-même » (S. Augustin). |
Ainsi, avec le temps, on peut découvrir que Dieu dans sa providence toute-puissante peut tirer un bien des conséquences d'un mal, même moral, causé par ses créatures : « Ce n'est pas vous, dit Joseph à ses frères, qui m'avez envoyé ici, c'est Dieu ; (...) le mal que vous aviez dessein de me faire, le dessein de Dieu l'a tourné en bien afin de (...) sauver la vie d'un peuple nombreux » (Gn 45,8 ; 50,20). |
Du mal moral le plus grand qui ait jamais été commis, le rejet et le meurtre du Fils de Dieu, causé par les péchés de tous les hommes, Dieu, par la surabondance de sa grâce (Rm 5,20), a tiré le plus grand des biens : la glorification du Christ et notre rédemption. Le mal n'en devient pas pour autant un bien. |
|
Si vous ne souhaitez plus recevoir l'évangile par courriel, cliquez ici. |
Loading...
Loading...