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Dimanche 28 Janvier
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St Thomas d'Aquin , St Joseph Freinademetz En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,21-28.

Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »
L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »
Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Bulle

Saint Jérôme (347-420)
prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Marc, 2 ; PLS 2, 125s (Marc commenté par Jérôme et Jean Chrysostome, coll. Les Pères dans la Foi n° 32; trad. M.-H. Stébé; Éd. DDB 1986, p. 47, rev.)


« Es-tu venu pour nous perdre ? »

« Il y avait dans leur synagogue un homme, tourmenté par un esprit mauvais ». Cet esprit ne pouvait pas supporter la présence du Seigneur ; il s'agissait de cet esprit impur qui avait conduit tous les hommes à l'idolâtrie (...) « Quelle entente entre le Christ et Satan ? » (2Co 6,15) ; le Christ et Satan ne pouvaient pas être associés l'un à l'autre. « Il cria en disant : ‘Que nous veux-tu ?’ » Celui qui s'exclame ainsi est un individu qui s'exprime au nom de plusieurs personnes ; cela prouve qu'il a conscience d'avoir été vaincu, lui et les siens.
« Il cria en disant (...) : ‘Que nous veux-tu, Jésus le Nazaréen ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : le Saint de Dieu’ ». En plein tourment et malgré l'intensité des souffrances qui le font crier, il n'a pas abandonné son hypocrisie. Il est contraint de dire la vérité, la souffrance le presse, mais la malice l'empêche de dire toute la vérité : « Que nous veux-tu, Jésus le Nazaréen ? » Pourquoi ne reconnais-tu pas le Fils de Dieu ? Est-ce le Nazaréen qui te torture, et non pas le Fils de Dieu ? (...)
Moïse n'était-il pas Saint de Dieu ? Et Isaïe et Jérémie n'ont-ils pas été des Saints de Dieu ? (...) Pourquoi ne leur dis-tu pas : « Je sais qui tu es, Saint de Dieu » ? (...) Ne dis pas « Saint de Dieu » mais « Dieu Saint ». Tu t'imagines que tu sais, mais tu ne sais pas ; ou si tu sais, tu te tais par duplicité. Car il n'est pas seulement le Saint de Dieu, mais Dieu Saint.
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