| JO Paris 2024 | vendredi 10 mai 2024 |
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Et Marseille a allumé le feu… | | Par Pierrick Taisne Directeur adjoint de la rédaction sport | La fête fut magnifique. Grandiose. A l’image de ce que seront sans aucun doute ces Jeux olympiques à Paris. Ironie du sort, c’est à Marseille que le point de départ du parcours de la flamme sur le sol français a été donné ce mercredi 8 mai. Tout au long de la journée, sous un soleil éclatant, se sont succédées les animations dans la cité phocéenne. La foule a petit à petit envahi le vieux port. Les bateaux ont pris le large à la rencontre du Belem pour lui assurer une bonne escorte à son entrée dans la ville. Et puis les feux d’artifices ont éclaté dans le ciel marseillais. La patrouille de France y a dessiné les anneaux olympiques. Il est 19h précises quand le Belem entre en majesté dans le port dans une ambiance à la fois empli d’émotion et d’excitation. A son bord, les 16 éclaireurs qui ont veillé sur la torche olympique pendant sa traversée commencée le 27 avril depuis Athènes. Détenteur de la précieuse Flamme, le triple médaillé olympique sur 50m, Florent Manaudou, tourne sur lui-même, expose le précieux flambeau à la foule qui immortalise l’instant. Et Jul est apparu… Plus aucun doute, la fête est belle et bien lancée. Les Français vont se prendre aux « jeux ». La Flamme qui va parcourir les territoires doit permettre à tout un pays de s’enthousiasmer avec en point d’orgue le début des compétitions à partir du 27 juillet. Mais avant cela, place donc à tous ces porteurs de flamme anonymes ou non. Champions ou acteurs de la vie civile. Et puisqu’il faut bien commencer par un relai, c’est à Nantenin Keita, athlète quadruple médaillée paralympique, que Florent Manaudou a transmis le flambeau. Pour allumer le chaudron au bout de la piste d’athlétisme montée pour l’occasion sur l’eau, Tony Estanguet, patron de ces Jeux olympiques, nous avait promis une surprise. Caché derrière la capuche de sa tenue blanche, c’est le chanteur marseillais Jul qui est apparu. Pas question ici de discuter les goûts musicaux de chacun, ni même de tomber dans un bashing injuste semblable à celui dont a souffert Aya Nakamura attendue à la cérémonie d’ouverture. Simplement, n’y avait-il pas plus représentatif du mouvement sportif et de la fête pour lancer ce parcours de la Flamme. Nous laisserons chacun en juger. De notre côté, nous avons notre petit avis… |
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L’essentiel : Jeux Olympiques Paris 2024 |
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