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La Chronique Agora
Paris, lundi 26 septembre 2022
 
•   Bruno Bertez : Le grand bluff des banques centrales
L'équilibre est maintenu, mais le krach pourrait venir très vite

•   Bill Bonner : Extinction des feux !
Passerons-nous l'hiver dans le noir, dans un avenir proche ?

•   Etienne Henri : L’Europe étouffe le signal prix
La taxe sur les super-profits créera de nouveaux problèmes

 

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Le grand bluff des banques centrales

Le système mondial est complexe. Les analyses sont difficiles. Il faut démêler les mouvements du système lui-même des mouvements internes au système. Il faut être capable de discerner ce qui ressort des mouvements du tout, de ce qui est mouvement des parties.

C’est la caractéristique des systèmes hiérarchisés : les difficultés vont de la périphérie vers le centre. Elles remontent des satellites vers le soleil autour duquel tout tourne. Les difficultés des parties peu à peu fragilisent le centre. Voyez le système comme une galaxie qui tourne autour du dollar.

Ce qui se passe sur la livre sterling est révélateur. Nous assistons à un mouvement interne au système, à un réaménagement qui fait fuir les capitaux de Grande-Bretagne vers les Etats-Unis. Ceci profite, si l’on peut dire, au système centré sur le dollar.

On pourrait s’en réjouir et trouver que, finalement, tout marche bien. L’argent reste dans les monnaies et il ne se précipite pas sur l’or, par exemple.

Réorganiser le pont du Titanic

On aurait tort, car ceci préfigure les difficultés futures, celles qui un jour se présenteront lorsque ce sera le dollar que l’on vendra, lorsque l’argent piégé voudra retrouver sa liberté et partira à la recherche de ses contreparties.

Ce qui se passe en Grande-Bretagne est une sorte de réaménagement des transats sur le pont du Titanic. La Livre sterling est l’un des transats posés sur le pont, mais le navire, le système dollar, continue de se diriger vers la catastrophe.

Bloomberg détaillait les bases du problème, vendredi dernier :

"La Banque d’Angleterre doit déclencher une hausse importante des taux d’intérêt en dehors de son cycle décisionnel normal à la suite des ‘baisses historiques’ de la livre et des Gilts, selon George Saravelos, responsable de la recherche sur les devises chez Deutsche Bank AG. Saravelos a déclaré que cette étape extraordinaire était nécessaire pour calmer les marchés. Ce point de vue est le sien, plutôt que celui des économistes de la Deutsche Bank.

‘Le marché donne des signaux très forts indiquant qu’il n’est plus disposé à financer la position de déficit extérieur du Royaume-Uni dans la configuration actuelle des rendements réels et du taux de change du Royaume-Uni’, a écrit Saravelos. ‘La réponse politique requise face à ce qui se passe est claire : une importante hausse des taux inter-réunions de la Banque d’Angleterre dès la semaine prochaine pour regagner de la crédibilité auprès du marché.’
"

Pendant près de trois décennies, la réponse politique à l’instabilité des marchés a été sans ambiguïté et prévisible : des taux plus bas, et des promesses "d’argent" plus facile.

Insensible à l’ancien remède

La Banque d’Angleterre est en train de se rendre compte que ce remède ne fonctionne plus… Cliquez ici pour lire la suite.

[NDLR : Retrouvez toutes les analyses de Bruno Bertez sur son blog.]


 

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auteur 2
 

Extinction des feux !

L'Europe est dans une situation délicate. Elle s'y est mise toute seule.

Elle a mis à l’arrêt son économie pendant la crise du Covid. Elle a maintenu ses taux d'intérêt à un niveau bien trop bas, pendant bien trop longtemps. Elle cherche à se débarrasser des combustibles fossiles, dont dépendent son économie et le niveau de vie des européens. Et maintenant, dans le cadre d’une guerre par procuration avec la Russie, elle se prépare à affronter l’hiver – l'allié traditionnel de la Russie.

Les prix à la consommation dépendent presque tous de l'énergie. Et la source d'énergie la plus importante de l'Europe est la Russie. Maintenant que les Russes ont coupé, indéfiniment, le gaz provenant du gazoduc Nord Stream 1, les prix sont à la hausse. Les prix à la consommation en Angleterre, par exemple, devraient augmenter de plus de 20%. Voici que nous apprend Bloomberg :

"La flambée des factures d'énergie menace de mettre six fabricants britanniques sur dix en faillite, selon une enquête qui met à nu l'ampleur de la crise à laquelle est confronté le prochain Premier ministre.

‘La crise actuelle place les entreprises devant un choix difficile’, indique le rapport. ‘Réduire la production ou fermer boutique si l'aide ne leur parvient pas rapidement.’
"

En parallèle, le Sun rapporte :

"Sept pubs sur dix pourraient fermer définitivement cet hiver en raison de la hausse des coûts de l'énergie, selon une enquête.

Des milliers de propriétaires déjà secoués par des fermetures répétées sont au bord du gouffre suite au doublement des prix du gaz et de l'électricité.
"

Une autre courbe à "aplatir"

Des mesures différentes sont envisagées en réponse, d’un pays à l’autre… Cliquez ici pour lire la suite.

 

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auteur 3
 

L’Europe étouffe le signal prix
- Etienne Henri -

Le capitalisme n’est plus en odeur de sainteté en Europe. Dire que l’illibéralisme reprend des couleurs serait un euphémisme. Qu’il s’agisse des libertés individuelles, du droit de commercer, ou du respect du marché libre, les deux dernières années nous ont prouvé que l’étatisme est, pour nos décideurs, la solution à tous nos maux.

Il serait hâtif d’y voir un réflexe de repli sur soi uniquement hexagonal. Certes, les Français ont progressivement fait de l’Etat-providence un Etat-nounou dont la dépense publique dépasse désormais les 60% du PIB (contre 50% en Allemagne), et dont les impôts et taxes s’établissent à plus de 45% du PIB. Mais l’Europe suit la même tendance de recours systématique à la protection de l’administration face aux aléas de la vie.

D’une crise à l’autre

La crise sanitaire avait été l’occasion de faire sauter les garde-fous qui séparaient le champ de la responsabilité individuelle de celui de la responsabilité collective. Au nom de la protection de la vie, nous nous sommes plongés avec délectation dans le "quoi qu’il en coûte" sanitaire. Désormais, c’est la crise énergétique qui justifie les mêmes méthodes, mais cette fois-ci avec un contre-sens majeur.

S’il est possible d’échanger du pouvoir d’achat contre de la sécurité sanitaire, il n’est pas possible de d’imprimer de l’énergie, ou de la richesse. Avec le projet de fixation des prix de l’électricité, l’Europe tente une soviétisation du marché de l’énergie qui ne pourra avoir d’effet globalement positif.

Ce que la France a commencé à faire au printemps avec la subvention à fonds perdus du prix du plein d’essence et le bouclier tarifaire sur les tarifs réglementés des prix de l’électricité, l’Europe s’apprête à le faire à grande échelle.

En imposant un plafond de verre aux revenus que les producteurs d'électricité nucléaire, au charbon ou renouvelables pourront tirer de leurs centrales, l’Europe consacre la notion de "super-profits" agitée par une partie de la classe politique.

Ce faisant, elle détruit l’un des rares avantages incontestables du capitalisme et du marché libre… Cliquez ici pour lire la suite.

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