Pour la troisième année consécutive, c'est un film lauréat de la Fondation Gan pour le Cinéma, qui remporte le César du Meilleur premier film.
Après DIVINES de Houda Benyamina en 2017, PETIT PAYSAN de Hubert Charuel en 2018, c'est SHÉHÉRAZADE de Jean-Bernard Marlin qui est récompensé en 2019.
L’occasion de saluer l’extraordinaire obstination de ces cinéastes.
« J’ai un instinct de survie très fort, prévient Jean-Bernard Marlin. L’instinct de survie, c’est ce qui est en jeu lorsque je travaille avec mes comédiens. Quand ils sont sur scène, c’est une question de vie ou de mort, mais il y a beaucoup d’espoir et je reste positif. »
Des comédiens qui ont été, comme les années précédentes, associés étroitement au succès du film. Kenza Fortas et Dylan Robert ont reçu chacun, avec la plus grande émotion, un César du Meilleur espoir.
Au delà de l’habituel renouvellement des générations, c’est l’extension du champ du regard qui se joue ici, la capacité à embrasser de nouveaux espaces cinématographiques, de nouveaux visages, à les faire nôtre, à les inscrire dans notre représentation collective.
Une représentation à laquelle la Fondation Gan est fière de contribuer. Avec 11 César sur ces trois dernières années, c’est aussi pour nous un merveilleux encouragement.
Dominique Hoff, Déléguée générale de la Fondation Gan pour le Cinéma |
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