[SIGNE] Les cahiers du Pavillon. Éditions du 26 juin 2021. La ville par le logement - Considérer les territoires latents.
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EDITION DU 26 JUIN 2021


Associés pour les transformations de la tour Bois-le-Prêtre à Paris, le quartier du Grand Parc à Bordeaux ou l’étude Plus + Paris, Frédéric Druot, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal projettent depuis l’intérieur des logements la métamorphose des situations construites. Écrit en 2015, ce texte manifeste, republié aujourd'hui à l’identique, est un guide où la générosité spatiale dicte les positions pour fabriquer la vie sociale. Inspirée par la démarche de ses ainés plusieurs fois salués et récemment récompensés, Violette Soleilhac, jeune architecte diplômée de l’École nationale supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand transpose sur les territoires latents de la Haute-Loire les mêmes ambitions. Elle révèle alors le potentiel de mutation des milieux ruraux à l’heure de la transition écologique. De la métamorphose des grands ensembles à celle des centres bourgs, SIGNE présente un nouveau duo pour mettre en dialogue la création architecturale avec notre état contemporain.

La ville par le logement

Frédéric Druot, Anne Lacaton,
Jean-Philippe Vassal, architectes

Les conditions pour une ville agile reposent sur la combinaison de deux objectifs : produire de la qualité d’habiter, des situations de grand confort et densifier le territoire. Ces ambitions doivent rester interdépendantes et simultanées. Il n’est plus possible de prétendre à l’évolution de la ville sans se questionner sur les raisons d’y vivre et d’y rester. Défendre le plaisir d’habiter nous paraît aujourd’hui éminemment politique. La générosité spatiale est le point de départ d’une vie sociale possible.

Considérer les territoires latents

Violette Soleilhac, architecte

Pendant la crise sanitaire alors que la ville se figeait, la campagne se repeuplait. L’arrivée accélérée et persistante de néoruraux est pour Violette Soleilhac, jeune architecte, l’occasion de restaurer des centres bourgs désertés. Ces réparations, portées par de nouveaux modes de faire, conjuguent la valeur des savoirs faire et la valeur du partage. D’une part car il faut faire avec et de l’autre parce qu’il faut faire ensemble pour revitaliser les campagnes.

En parallèle de sa programmation, le Pavillon de l’Arsenal met en ligne un espace dédié à l'écrit : SIGNE, plate-forme de dialogue entre la création architecturale et l’état du monde.

Hommage à l’architecte pionnière Signe Hornborg, SIGNE propose des articles inédits, des textes en lien avec l'actualité du Pavillon de l'Arsenal et la re-publication de travaux d’architectes, philosophes, critiques, paysagistes... édités, exposés, énoncés ces dernières années et qui ont révélé et parfois même initié d’autres façons de penser ou de faire. La ligne éditoriale varie avec les thèmes explorés et les enjeux exposés : climat, réemploi, filières courtes, urbanisme agricole, matériaux bio et géo sourcés, métamorphoses, identité métropolitaine, design, mutation des pratiques, intelligence artificielle, forme du débat, formation des plus jeunes, recherche par le projet...

Tous les mois, deux articles interrogent la fabrication des villes.

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