Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Alors que les appels se multiplient en faveur d'une meilleure protection des frontières extérieures de l'UE et une amélioration des retours des migrants en situation irrégulière, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, Frontex, pourrait voir son rôle évoluer. Tous les détails à lire dans l'article de Nicoletta Ionta.
Récemment, les réponses écrites du commissaire européen désigné aux Affaires intérieures et à la Migration Magnus Brunner, à l'attention du Parlement européen, montrent qu’il soutiendrait la proposition de tripler les effectifs permanents de Frontex à 30 000 personnes.
L'homme politique autrichien souhaite notamment que Frontex aide mieux les États membres en matière de retours et s’implique davantage dans les opérations avec les pays tiers.
Or, cela nécessiterait une révision du règlement de Frontex.
Selon Anastasia Karatzas, analyste politique au European Policy Center à Bruxelles, un coup de pouce financier à l’organisation créée en 2004 devrait également s’accompagner de mécanismes de surveillance adéquats.
En effet, Frontex fait face à une série d’accusations : refoulements illégaux, ignorance des personnes en détresse, complicité de détention abusive et arbitraire, etc.
Alors que son ancien directeur et actuel eurodéputé français Fabrice Leggeri a été contraint de démissionner en 2022, des inquiétudes subsistent quant à la persistance de ces dysfonctionnements et à leurs conséquences si les missions de Frontex se retrouvent encore renforcées.
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