Good Economie Les Echos Vendredi 15 octobre 2021
 
 
 
 
Le mot de la rédaction
 
 

Un revers pour les climatosceptiques cette semaine, au menu de votre newsletter, lesquels se voient en outre lâchés par deux de leurs plus puissants soutiens. Et une brique dans la mare des préjugés sexistes. Des conseils, aussi, pour choisir en toute conscience ses vêtements. Ceux que proposent des marques de denim made in France, par exemple. Ou encore deux projets prometteurs, dans la chimie verte et dans les «mines urbaines»… Bon week-end!

 
 
 
 
 
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Le chiffre de la semaine
 
30 milliards de dollars
 

C’est le poids du marché des protéines végétales en 2020. Et les estimations de son potentiel vont jusqu’à prévoir une multiplication par 5 d’ici à 2030.

 
 
 
 
 
 
 
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La Chronique de Stefano Lupieri
 
 
Crépuscule climatosceptique

Le climatoscepticisme a encore pris du plomb dans l’aile. Deux de ses figures les plus emblématiques, le magnat Rupert Murdoch et le président Vladimir Poutine sont en train de retourner leur veste. Comme certains médias australiens l’avaient annoncé, les journaux du groupe News Corp, dont le puissant «Herald Sun», qui ont depuis toujours systématiquement minimisé les effets du réchauffement, ont consacré lundi dernier un grand dossier au climat en cautionnant la nécessité pour le pays d’atteindre le «zéro émissions nettes» d’ici à 2050. De son côté, le locataire «longue durée» du Kremlin n’a pas hésité il y a quelques semaines à s’inquiéter devant les caméras de télévision de «l’ampleur sans précédent des catastrophes naturelles» en ajoutant: «Tout cela montre à quel point il est important de nous engager de manière profonde et systématique, à l’avenir, dans le programme climatique et environnemental.» Ces deux hommes de pouvoir n’ont bien sûr pas été touchés soudainement par la révélation verte. Pour Murdoch, c’est la raison du portefeuille qui a primé. Les positions «négationnistes» de ses titres australiens devenaient en effet intenables vis-à-vis de la communauté économique et financière locale, mais aussi et surtout à l’égard de grands annonceurs comme Woolworths et Coles. Pour Poutine, c’est un peu plus complexe. L’homme a toujours considéré que la Russie avait tout à gagner au réchauffement climatique qui favorise l’ouverture de la route commerciale de l’Arctique et libère des réserves de matières premières. Mais il constate aussi depuis quelque temps les conséquences négatives de la fonte du permafrost qui entraîne notamment l’effondrement d’infrastructures industrielles comme à Norilsk l’an dernier. Si le président russe veut limiter le réchauffement, c’est pour continuer à exploiter les ressources du pays. Quant à l’horizon à trente ans pour le «zéro émissions nettes» défendu par Murdoch, il n’est bien sûr pas à la hauteur des enjeux. Bref, si tous deux tombent la veste du climatoscepticisme, il ne faut pas s’attendre à les voir prendre la tête du peloton des croisés de l’environnement.

 
 
 
 
 
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