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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Lundi 1 Juin
Le lundi de la 9e semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Hannibal Marie Di Francia , St Justin |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,1-12.
En ce temps-là, Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. |
Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par eux ce qui lui revenait des fruits de la vigne. |
Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides. |
De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent. |
Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres. |
Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” |
Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : “Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, et l’héritage va être à nous !” |
Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. |
Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres. |
N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? ‘La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : |
c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !’ » |
Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. – Ils avaient bien compris en effet qu’il avait dit la parabole à leur intention. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407) |
« Il lui restait encore quelqu'un : son fils bien-aimé »
« Le Christ nous a confié le ministère de la réconciliation » (Cf. 2Co 5,18). Paul fait ressortir la grandeur des apôtres en nous montrant quel ministère leur a été confié, en même temps qu'il manifeste de quel amour Dieu nous a aimés. Après que les hommes eurent refusé d'entendre celui qu'il leur avait envoyé, Dieu n'a pas fait éclater sa colère, il ne les a pas rejetés. Il persiste à les appeler par lui-même et par les Apôtres. (...) |
« Dieu a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation » (Cf. 2Co 5,19). Nous venons donc, non pour une œuvre pénible, mais pour faire de tous les hommes des amis de Dieu. Puisqu'ils n'ont pas écouté, nous dit le Seigneur, continuez à les exhorter jusqu'à ce qu'ils en viennent à la foi. C'est pourquoi Paul ajoute : « Nous sommes les ambassadeurs du Christ ; c'est Dieu lui-même qui vous adresse un appel par nous. Nous vous en supplions au nom du Christ : réconciliez-vous avec Dieu. » (...) |
Que pourrait-on comparer à un si grand amour ? Après que nous avons payé ses bienfaits par des outrages, loin de nous châtier, il nous a donné son Fils pour nous réconcilier avec lui. Or, loin de vouloir se réconcilier, les hommes l'ont fait mourir. Dieu a envoyé d'autres ambassadeurs pour les exhorter et, après cela, il se fait lui-même suppliant par eux. C'était toujours lui qui demandait : « Réconciliez-vous avec Dieu ». (...) Il ne dit pas : « Réconciliez Dieu avec vous ». Ce n'est pas lui qui nous repousse ; c'est vous qui refusez d'être ses amis. Est-ce que Dieu peut éprouver un sentiment de haine ? |
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