Aussitôt après avoir nourri les cinq mille hommes, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule. |
Quand il les eut congédiés, il s’en alla sur la montagne pour prier. |
Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à terre. |
Voyant qu’ils peinaient à ramer, car le vent leur était contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. |
En le voyant marcher sur la mer, les disciples pensèrent que c’était un fantôme et ils se mirent à pousser des cris. |
Tous, en effet, l’avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus parla avec eux et leur dit : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez pas peur ! » |
Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes ils étaient au comble de la stupeur, |
car ils n’avaient rien compris au sujet des pains : leur cœur était endurci. |
Conduis-moi, douce lumière, |
Parmi l'obscurité qui m'environne, conduis-moi ! |
La nuit est sombre, et je suis loin du foyer, conduis-moi ! |
Garde mes pas ; |
Je ne demande pas à voir les scènes éloignées : |
Un seul pas est assez pour moi. |
Je n'ai pas toujours été ainsi : |
Je n'ai pas toujours prié que tu me conduises ; |
J'aimais choisir et voir mon chemin, mais maintenant conduis-moi. |
J'aimais le jour éclatant, et, malgré mes craintes, |
L'orgueil dominait mon vouloir : |
Ne te souviens pas des années passées. |
Aussi longtemps que ta puissance m'a béni, |
Aussi longtemps elle me conduira encore, |
À travers landes et marécages, rochers et torrents, |
Jusqu'à ce que la nuit s'achève |
Et qu'avec ce matin sourient ces visages angéliques |
Que j'ai longtemps aimés et perdus pour une heure. |