Printanier,
Printanière,
Ne nous voilons pas la fesse, il fait trop chaud pour ça. Apprécions l'air doux qui circule entre nos jambes, remonte le long des cols et nous aère le ciboulot. Il fait meilleur, non ? Je veux dire, la castastrophe en cours continue de catastropher, la guerre s'en va t-en guerre, le monde barre à droite et cette newsletter a viré mensuelle : objectivement on n'est pas sortis des ronces. Sauf qu'on n'a même plus assez de forces pour le chagrin, la déprime et l'effroi. Tout nous sussure d'aller bien, pour une fois. Essayons. Rappelons-nous du goût de la joie. Souvenons-nous de ce que ça faisait d'avoir de l'espoir, de voir le verre à moitié plein et l'aube aux doigts de rose rosir l'horizon. Faisons semblant s'il le faut, mais sortons, buvons, dansons et voyons ce que ça change. Si rien ne bouge il reste le bon docteur du podcast. Il a vu la radio et son diagnostic est infaillible :