"Sam a commencé à mentir" Sam, c’est évidemment Sam Altman, nouveau chouchou de la Silicon Valley. Et celle qui l’accuse, c’est Helen Toner, chercheuse australienne qui faisait partie du Conseil d’administration d’OpenAI. C’est elle, entre autres, qui a "conspiré" contre le patron de l’entreprise et a entraîné son licenciement aussi soudain qu’éphémère. En une semaine, il regagnait sa place et provoquait le départ des mutins. Aujourd’hui, Helen Toner explique les raisons de ce psychodrame et sans surprise, cela concerne les intentions de Sam Altman. Non seulement il dirigeait en sous-marin le fonds de capital-risque d’OpenAI mais il n’a même pas tenu au courant le board du lancement de ChatGPT. En réalité, cet épisode rappelle que l’intelligence artificielle est bien une industrie et que les belles promesses sur l’éthique laissent souvent la place aux habitudes de la tech américaine. Aller vite et gagner de l'argent. C'est ce qui fait leur force. Mais le traitement massif de l'intelligence artificielle ne peut pas être aussi simpliste. Google, Microsoft ou Meta se sont cassés les dents en déployant des outils imparfaits au risque de tromper. OpenAI s’est aussi embourbé dans une polémique sur la voix de Scarlett Johansson. Bref, rien de très glorieux dans le domaine.
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