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Dimanche 21 Avril
Quatrième dimanche de Pâques
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St Anselme de Cantorbéry , St Conrad de Porzham En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,11-18.

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse.
Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Bulle

Saint Léon le Grand (?-v. 461)
pape et docteur de l'Église
Sermon XII sur la Passion ; PL 54, 355-357 (in Lectures chrétiennes pour notre temps, fiche F12 ; trad. Orval ; © 1972 Abbaye d'Orval)


« Il y aura un seul troupeau et un seul pasteur » (Jn 11, 16)

Par l’Esprit Saint il est né d’une mère vierge et, par le même Esprit, il féconde son Église toute pure, afin que, par l’enfantement du baptême, une innombrable multitude d’enfants soit engendrée à Dieu. Il est dit de ceux-ci qu’ « ils ne sont pas nés du sang, ni du vouloir de la chair, ni du vouloir de l’homme, mais de Dieu » (Jn 1,13). C’est en lui que la descendance d’Abraham est bénie par l’adoption du monde entier, et que le patriarche devient père des nations lorsque naissent de la foi et non de la chair les fils de la promesse.
Sans faire exception d’aucun peuple, il forme de toutes les nations qui sont sous le ciel un seul troupeau de brebis saintes. Chaque jour il accomplit ce qu’il avait promis : « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de ce bercail ; celles-là aussi il faut que je les mène, elles écouteront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur » (Jn 10,16).
En effet, bien que ce soit surtout à Pierre qu’il a dit : « Paie mes brebis » » (Jn 21,17), c’est néanmoins par le seul Seigneur que tous les pasteurs sont pris en charge ; et ceux qui viennent au Rocher, le Christ, il les nourrit dans les pâturages si gras et si bien arrosés, que d’innombrables brebis fortifiées par l’abondance de son amour n’hésitent pas à mourir pour le nom de leur Pasteur, de même que le bon Pasteur a daigné donner sa vie pour ses brebis.
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