Chers amis,
Force est de constater qu'ils insistent.
Ils insistent pour faire passer l'avortement de 12 à 14 semaines.
Ils insistent pour banaliser toujours plus l'avortement.
Ils insistent, contre l'avis des médecins, des spécialistes, des sénateurs et de la majorité des Français.
La proposition de loi Gaillot a été votée le 10 février 2022 dans l'indifférence générale des ténors de la politique.
Les députés n'étaient que 61 présents sur 577 élus. Une poignée s'y sont opposés dans un dernier baroud d'honneur.
Comment ne pas s'indigner, alors que le syndicat des gynécologue-obstétriciens s'oppose à cette extension de la durée de l'avortement compte tenu de la dureté de l'acte et que l'Académie de médecine y est défavorable ?
Ce sera peut-être la dernière loi de ce quinquennat, adoptée in extremis quelques jours avant la clôture du temps parlementaire.
Emmanuel Macron et le gouvernement s'en sont remis à la sagesse des députés dans une grande hypocrisie.
Les ténors de ce qui devrait être l'opposition étaient absents. Marine Le Pen, Guillaume Peltier, Eric Ciotti, Damien Abad (président du groupe LR à l'assemblée nationale) et 95% des députés soutenant Valérie Pécresse, avaient d'autres priorités.
Nous attendons maintenant des candidats à l'élection présidentielle des engagements fermes.
Nous leur demandons qu'ils dénoncent publiquement l'extension de la durée légale de l'avortement à 14 semaines, leur volonté d'abroger ce texte et de mettre en place des politiques de prévention de l'avortement.
Nous attendons des réponses claires à nos 10 propositions pour faire de la protection de la vie une grande cause nationale.