L'éolien en mer est appelé à jouer un rôle central dans la transition et la souveraineté énergétiques de la France et de l'Europe. En complément, les énergies marines renouvelables comme l'hydrolien participeront pleinement à cette transition.

Les objectifs ambitieux fixés par l'Union européenne en matière de réduction des émissions de carbone et de promotion des énergies renouvelables ont stimulé un investissement croissant dans les énergies marines renouvelables et l'éolien en mer. La capacité installée cumulée des Etats Membres devra ainsi atteindre 300 GW pour l'éolien en mer et 40 GW d'énergie océanique à l'horizon 2050 avec un jalon intermédiaire en 2030 de 60 GW pour l'éolien en mer et 1 GW pour les énergies océaniques. Les pays maritimes, dont la France, ont pris des engagements pour exploiter pleinement leur potentiel éolien en mer, avec un objectif intermédiaire de 18 GW en service en 2035 et d'au moins 45 GW en 2050. Parmi les énergies océaniques, l'énergie hydrolienne pourrait quant à elle contribuer aux objectifs français à hauteur d'un minimum de 1 GW en 2035 et 5 GW en 2050

Réaliser l'ambition française implique de pouvoir relever de nombreux défis en termes de visibilité sur la planification, d'accélération des procédures d'attribution ou de défense de l'industrie européenne.