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“J’ai trouvé que le mot charlatan ne s’appliquait pas à mon médecin”.Chère amie, cher ami, Aujourd’hui, je souhaitais vous partager une interview de Dominique Eraud. Elle est médecin homéopathe. C’est une femme engagée, libre et efficace. Grâce à son impulsion, son sens du lien et sa force de conviction, un grand colloque a été organisé le 28 novembre 2019 à l’Assemblée Nationale. Cet événement pourrait rebattre les cartes du débat actuel sur l’homéopathie. Il représente, en tout cas, l’un des rares actes de résistance utiles à la très violente charge menée par le Gouvernement contre l’homéopathie. La vérité est qu’il n’y avait pas eu d’attaques aussi fortes contre l’homéopathie à Paris depuis le temps de son fondateur, Samuel Hahnemann. Faisons le point avec Dominique Eraud. Lettre Alertes Santé : Comment est venue l’idée d’organiser ce colloque ? Dominique Eraud : j’aimerais d’abord, et cela va peut-être vous surprendre, rendre hommage à nos responsables politiques. En tout cas, à ceux qui ont su se lever contre les charges violentes et injustes que l’homéopathie subit depuis des mois. Car l’idée de ce colloque est venue grâce à une tribune publiée par 45 députés de tous bords confondus dans le Journal du Dimanche du 20 juillet 2019. Dans ce texte limpide, ils dénoncent avec lucidité le traitement fait à l’homéopathie par le Gouvernement. Le propos est clair. Il s’appuie sur les arguments les plus évidents :
Lorsque j’ai vu cette tribune, je me suis dit qu’il fallait rencontrer ces députés courageux. Jusque-là, je n’avais jamais travaillé avec le monde politique. Je ne connaissais que mon maire ! Mais j’ai été aidée par une amie, une personne dont l’engagement pour la santé et l’environnement a toujours été exceptionnel. Laure Lechatellier - je me permets de la nommer car elle le mérite - est l’ancienne vice-président de la région Ile de France. A l’époque, elle était en charge des questions de santé et du handicap. Elle nous avait aidé à organiser les colloques sur l’éco-médecine. Cette fois encore son aide s’est avérée précieuse. C’est elle qui m’informe de l’existence de la tribune du JDD. Par ailleurs, elle connaît Paul Molac, député du Morbihan, qui est à l’initiative de la tribune des députés. C’est elle enfin, qui a organisé le rendez-vous deux jours après la parution du JDD ! Le mardi qui suit, donc, Paul Molac nous reçoit à l’Assemblée Nationale. Efficace. Je m’y rends avec Daniel Scimeca. Il est médecin homéopathe comme moi. Mais il est également Président de la Fédération Française des Sociétés d’Homéopathie, élu à l’Union Régionale des Professions de santé d’Ile de France et Secrétaire général de l’association Créteil Solidarité. Il est également rédacteur en chef des Cahiers de la Biothérapie. Bref, c’est un puits de science et un homme de terrain. Précieux. Pour moi, c’est encore plus que tout cela. Daniel Scimeca travaille avec moi depuis des années. Nous avons organisé ensemble de nombreux colloques. Notre relation est nourrie d’un grand respect mutuel. Nous formons un super binôme. Lors de l’entretien, le député Paul Molac nous écoute. Puis, il nous explique la motivation des 45 députés, signataires de la tribune. Ils représentent le peuple. Ils sont eux-mêmes soignés par homéopathie. Ils ont vu agir la Ministre de la santé, Madame Agnès Buzyn. Ils ont vu un bulldozer en action ! Ils ont été surpris de voir qu’en face, personne n’a semblé réagir. Les médecins ont donné l’impression de laisser faire. Alors, conscients de leur responsabilité en tant que mandataires du peuple, ils ont décidé de prendre les devants, rapidement. Ils ont réuni les députés convaincus autour d’eux, ils ont parlé aux uns et aux autres. Un groupe s’est formé, un texte a été écrit. Trois jours après, la tribune des 45 a été lancée. Lors de cet entretien une phrase du député me touche : “J’ai trouvé que le mot charlatan ne s’appliquait pas tellement à mon médecin”. Ensuite, les choses se sont faites facilement. Il nous fallait un peu de temps pour réunir la filière. Il fallait, par ailleurs, respecter les procédures de l’Assemblée Nationale . Finalement, une date a été fixée et tout le monde s’est trouvé réuni le jeudi 28 novembre 2019 dans la salle Colbert de l’Assemblée Nationale. Paul Molac, député du Morbihan et Yves Daniel, député de Loire Atlantique sont présents. Sans eux, le colloque n’aurait jamais vu le jour. Merci ! Annonce spéciale Détoxifiez votre corps en seulement 24 heuresÊtes-vous prêt à faire le grand nettoyage dans votre corps ?Cette technique « express » débarrasse les toxines présentes dans votre corps et revitalise vos organes. Ça secoue, ça balance, ça dure 24 heures et c'est reparti pour une vie nouvelle.Cliquez ici pour la découvrir Suite de la lettre de ce jour : Lettre Alerte Santé : Où en est-on juridiquement par rapport aux mesures qui ont été annoncées ? Dominique Eraud : La première décision qui a été prise par le Gouvernement a été de dérembourser l’homéopathie de moitié par rapport à ce qui existait. Nous étions à 30% de remboursement, nous sommes passés à 15%. Cette mesure s’applique dès le mois de janvier 2020. Cela s’est fait en deux temps. La Ministre de la santé, après avoir exprimé son souhait que l’homéopathie soit déremboursée, a fait mine de jouer la concertation. Elle a dit s’en référer à la Haute Autorité de Santé. Sans grande surprise, la HAS a estimé qu’il fallait dérembourser l’homéopathie parce que les preuves scientifiques en faveur de l’homéopathie n’existaient pas. Cette réponse a été formulée rapidement, en à peine quelques mois. Nul ne sait si quelqu’un a vraiment épluché les études qui existent sur l’homéopathie, qui sont en réalité, très nombreuses. Pour autant, bien des médecins et des scientifiques sont allés voir la Ministre de la santé pour contester sa décision. Elle a joué l’apaisement. Elle a dit aux représentants de l’homéopathie qu’elle leur donnait un an pour apporter des preuves que l’homéopathie était efficace et méritait donc d’être remboursée. Durant ce temps, un recours auprès du Conseil d’Etat a été lancé par les laboratoires Boiron et Lehning. Ils considèrent que la procédure du Gouvernement auprès de la HAS peut être remise en cause. Le laboratoire Weleda n’étant pas français, il n’a pas pris part à ce recours. Le Conseil d’Etat rendra sa décision en juin 2020. L.A.S. : Que se passe-t-il en janvier 2020 ? Dominique Eraud : L’homéopathie, qui était remboursée à hauteur de 30%, ne sera plus remboursée qu’à 15%. A compter du 1er janvier 2020, les médicaments homéopathiques seront pris en charge par l’Assurance maladie à 15%. Et nous demandons qu’ils le restent. Nous allons nous battre pour les 15% restants ! L.A.S. : Pourquoi ces 15% sont-ils si importants ? Il y a trois grandes raisons. Les voici : 1/ Maintenir le remboursement à 15% permet en réalité de garantir l’accès gratuit à l’homéopathie pour les millions de Français qui y ont recours avec satisfaction. En effet, un médicament remboursé, même partiellement, même à 15% sera beaucoup plus facilement pris en charge par les mutuelles, qu’un médicament non remboursé. Evitons de créer une médecine à deux vitesses, l’une pour les riches, l’autre pour les pauvres ! Il faut savoir par exemple que les patients bénéficiaires de la CMU (Couverture Maladie Universelle) et de la CSS (Complémentaire Santé Solidaire) sont couverts à 100 % pour les médicaments à 15%. Supprimez les 15%, et cette couverture est terminée. 2/ Cette mesure représente un coût nul pour la sécurité sociale en raison de ce que l’on appelle la franchise médicale. Un forfait de 0,50 € est déduit de chaque boîte de médicament remboursé. Ainsi, pour un tube d’homéopathie qui coûte 2,35 €, s’il est remboursé à hauteur de 15 %, cela veut dire 0,35 € à débourser par la sécurité sociale. Lorsque l’on applique la franchise médicale de 0,50 €, payée par le fabricant, cela fait 0 € pour la sécurité sociale... 3/ Garder l’homéopathie dans le giron institutionnel, c’est s’assurer que cette discipline soit exercée par des professionnels de santé compétents et dûments diplômés. Ce sont notamment les médecins qui peuvent établir un diagnostic médical, prescrire des médicaments et assurer le suivi de la compatibilité entre différents traitements. Ce n’est pas un luxe ! Cela permet aussi de maintenir une formation de qualité, à l’université, par exemple ! Il ne faut pas oublier que l’homéopathie permet de répondre à des enjeux essentiels de la santé publique comme :
Enfin, et ce n’est pas un petit point, j’ajoute qu’il est primordial de respecter la liberté de choix des patients. Ils doivent pouvoir décider de consulter, avec la même prise en charge qu’aujourd’hui, des professionnel de santé, formés à l’homéopathie. Nous nous battons, parce que dans notre système remboursement vaut reconnaissance....... même à hauteur de 15%. Si ces 15% disparaissent, les médecins n’auront plus le droit de mettre “homéopathie” sur leur ordonnance. C’est comme si l’homéopathie disparaissait du monde médical. C’est absurde. Mais c’est ce qui pourrait se passer ! Il s’agit donc d’une question existentielle pour l’homéopathie en France. L.A.S. : Que s’est-il dit lors de ce colloque à l’Assemblée Nationale ? Pourquoi était-ce important ? Dominique Eraud : D’abord, il faut souligner que toute la filière de l’homéopathie a fait corps pour préparer cet événement et y participer. Ce sont les médecins, les pharmaciens, les sociétés savantes, le syndicat, la Fédération, les associations de patients, les laboratoires,… tout le monde a tenu à venir. Ce n’était pas arrivé depuis un moment !!! Il a fallu cette grave crise pour créer un mouvement d’union. Ce combat a réveillé la famille. Celle-ci, parce qu’elle est constituée de personnes libres, avait un peu tendance à s’éparpiller… Autre point positif, tout le monde est resté discipliné et concentré sur l’objectif : garder l’homéopathie dans le giron de la médecine parce que c’est bon et utile au patient. Et donc lors du colloque, il n’y a pas eu un couac ! Nous avons présenté ce qu’est l’homéopathie, ce qu’en dit la science libre, ce qu’en pensent les patients etc. Le colloque était structuré en deux parties. L’une présentait la théorie et les avancées de la science. C’est à ce moment là que Luc Montagnier, professeur de médecine et Prix nobel, a pris la parole. Il a expliqué comment fonctionne l'homéopathie. Il a rappelé l’importance de l’eau. Il a expliqué le rôle de la 4e forme de l’eau, état que l’on a découvert récemment. Il a par ailleurs souligné que les grandes revues scientifiques les plus prestigieuses ont tendance à refuser de manière systématique tous les travaux sur l’homéopathie. Dans ces conditions, publier des études est tout à fait impossible ! Le fils de Jacques Benveniste, le chercheur ayant découvert la mémoire de l’eau, a complété son propos. L’idée est simple : l’eau serait capable de stocker de l’information et cette information pourrait avoir un effet thérapeutique. Vous prenez un poison, de la belladone par exemple. Vous le diluez jusqu’à ce que la matière disparaisse. Il n’y a plus de plante. Il reste une eau informée. Cette eau garde en mémoire la présence récente des principes actifs de la plante. Le poison agit toujours à la manière d’un souvenir. Il ne tue plus. Au contraire, il peut être thérapeutique. Voilà ce que les homéopathes recherchent lors d’une consultation. C’est une médecine subtile, adaptée à chacun, et donc précise. Ensuite, ont été présentés des cas pratiques. Différents professionnels ont décrit leur usage de l’homéopathie, et notamment les vétérinaires, les pédiatres, les dentistes, les sage-femmes et même les agriculteurs ! Les députés, qui devaient partir plus tôt, sont restés jusqu’à la fin du colloque. Ils étaient fascinés. L.A.S. : Quel est votre bilan du colloque ? Que va-t-il se passer ensuite ? Ce colloque a été un immense succès. Evidemment, l’homéopathie traverse, en ce moment en France, une crise douloureuse, mais nous sommes sûrs désormais qu’une partie des responsables politiques a compris la valeur de notre travail. Et ils sont mobilisés pour le défendre. C’est le cas par exemple de Sandrine Blanquart, députée de Lyon, qui est venue au micro pour redire à quel point ce combat était important pour elle. D’autres ont suivi. Ils ont fait part de leur détermination. Ces messages de soutien de nos députés nous ont redonné du courage. Les députés ont apprécié les explications scientifiques données par Luc Montagnier et les nombreux scientifiques présents qui travaillent sur l’homéopathie. Ils ont également trouvé qu’il y avait dans cette approche de la médecine une très grande humanité. La place du patient y est centrale. C’est un point fondamental. J’ai eu le sentiment que notre famille avait fait son travail. Nous nous sommes réunis, nous avons expliqué les fondements de notre approche, nous avons expliqué ses particularités, et nous avons rappelé à quel point, la reconnaissance de notre travail par l’institution était importante. Désormais, les députés peuvent agir sur le terrain. La suite va se jouer dans le dialogue et le rapport de force qui vont s’instituer entre le Gouvernement et les députés. L.A.S. Que pensez-vous de l’affaire qui touche Didier Grandgeorges, médecin homéopathe accusé d’avoir donné des remèdes homéopathiques pour soigner un enfant autiste ? C’est encore un raccourci facile et injuste. Didier Grandgeorges est un médecin d’expérience. Il sait ce que peuvent apporter des remèdes homéopathiques et ce qu’ils ne peuvent pas faire. L’homéopathie, dans des cas comme celui-ci, peut être un complément, ce ne sera jamais le traitement principal ou unique. Accuser un médecin de la trempe de Didier Grandgeorges de ce type de comportement est évidemment injuste. C’est surtout une manière d’attaquer un médecin qui dérange parce que c’est un homme probe et libre. Ces qualités sont devenues dérangeantes. Quel dommage ! Mais l’homéopathie survivra à ces attaques injustes. Peut-être connaissez-vous l’histoire de Guizot ? Contre l'avis de l'Académie de Médecine (déjà !), Hahnemann est autorisé à exercer à Paris grâce au ministre François Guizot sous le régime de Louis Philippe. Le Ministre Guizot a déclaré à l’Académie : « Hahnemann est un savant de grand mérite. Si l'homéopathie est une chimère ou un système sans valeur utilitaire, elle tombera d'elle-même. Si elle est, au contraire, un progrès, elle se répandra en dépit de vos mesures de préservation, et l'Académie doit le désirer avant tout autre, elle, qui a mission de faire avancer la science et d'encourager les découvertes. » Presque 200 ans plus tard, l’homéopathie est toujours vivante, toujours combattue et toujours défendue. Elle vivra et ses patients avec ! L.A.S. Merci Dominique Eraud !
Livre blanc de l’homéopathie Juin 2019 :
Tribune des 45 députés : | ||
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