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St Cyrille d'Alexandrie , Ste Marguerite Bays En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 7,21-29.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?”
Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »
Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement,
car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Bulle

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604)
pape et docteur de l'Église
Livre XI, SC 212 (Morales sur Job, trad. A. Bocognano, éd. du Cerf, 1974 ; p. 69-71)


« Je ne vous ai jamais connus, vous qui commettez le mal ! » (Mt 7,23)

« Il connaît celui qui trompe et celui qui est trompé. Il entraîne les conseillers vers un idéal sans sagesse et les juges dans la torpeur. » (Jb 12,16-17 Vg) Si tout homme qui tente de tromper son prochain est injuste et si la Vérité dit aux injustes : « Je ne vous connais pas, écartez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice » (Mt 7,23), en quel sens est-il dit ici que le Seigneur connaît celui qui trompe ?
Mais, pour Dieu, savoir signifie tantôt constater, tantôt approuver ; il connaît donc l’homme injuste parce qu’il le juge en constatant ‒ comment en effet jugerait-il qu’un homme est injuste, s’il ne constatait ? ‒ et cependant il ne connaît pas l’injuste parce qu’il n’approuve pas sa conduite. Il le connaît donc parce qu’il le prend sur le fait, et il ne le connaît pas, parce qu’il ne reconnaît pas un tel homme dans le regard de sa sagesse.
Pareillement, de tout homme véridique on dit qu’il ne connaît pas la fausseté, non qu’il ne sache pas blâmer chez un autre une parole fausse, mais cette tromperie même, s’il la connaît dans l’analyse, il ne la connaît pas dans l’amour, en sorte qu’il ne la commet pas, lui, mais, commise par un autre, il la condamne.
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