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Dimanche 28 Avril
Cinquième dimanche de Pâques
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St Louis-Marie Grignion de M. , Ste Jeanne Beretta Molla En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,1-8.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Bulle

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)
abbé
Le Christ modèle et source de sainteté sacerdotale (Le Christ idéal du prêtre, Éd. de Maredsous, 1951, p. 43-44 ; rev.)


« Je suis la vigne, vous êtes les sarments » (Jn 15,5)

Jésus lui-même a voulu éclairer, par une comparaison, notre foi en son action sanctifiante. « Je suis la vigne, a-t-il-dit ; vous êtes les sarments » (Jn 15,5). Les sarments vivent, mais ne tirent pas de leur propre fond la sève qui les féconde. Constamment ils empruntent leur vitalité à la sève qui vient du tronc. Élaborée ailleurs, c’est elle qui les vivifie. Ainsi en est-il pour les membres du Christ : bonnes actions, pratique des vertus, progrès spirituels, sainteté leur appartiennent, certes ; mais c’est la sève de la grâce venant du Christ qui opère en eux ces merveilles : « Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, sans demeurer sur la vigne, ainsi vous, si vous ne demeurez en moi » (Jn 15,4).
En Jésus-Christ, tout rayonne la vie : ses paroles, ses actions, ses états. Tous ses mystères, ceux de l’enfance comme ceux de sa mort, de sa résurrection et de sa gloire, possèdent une puissance toujours efficace de sanctification. En lui le passé n’est pas aboli (cf. Rm 6,9 ; He 13,6). Sans arrêt, il verse en nous la vie surnaturelle. Mais notre manque d’attention ou de foi paralyse trop souvent son action dans nos âmes. Pour nous, vivre de la vie divine, c’est posséder la grâce sanctifiante et faire partir du Christ, par une intention de foi et d’amour, nos pensées, nos affections, toute notre activité.
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