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Samedi 18 Novembre
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St Odon de Cluny , Ste Rose-Philippine Duchesne En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,1-8.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager :
« Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes.
Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.”
Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne,
comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” »
Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice !
Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ?
Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Bulle

Saint Jean Cassien (v. 360-435)
fondateur de monastère à Marseille
De la prière, chap. X ; SC 54 (Conférences VIII-XVII; trad. E. Pichery, éd. du Cerf, 1958 ; p. 91 ; rev.)


Je suis pauvre, mendiant, mais Dieu est mon soutien !

« Le pauvre et l’indigent loueront le nom du Seigneur. » (Ps 73,21) De fait, quelle pauvreté ou plus grande ou plus sainte, que celle d’un homme qui se sait dépourvu de tout moyen et sans force aucune, et sollicite de la largesse d’autrui le secours dont il a besoin chaque jour ; qui voit que sa vie et son être ne se soutiennent à tout instant qui passe que par la divine assistance, et se proclame à juste titre le vrai mendiant du Seigneur, en criant vers lui tous les jours d’une voix suppliante : « Pour moi, je suis un pauvre, un mendiant ; mais Dieu est mon soutien » ? Aussi Dieu lui-même l’éclairera-t-il de sa lumière, pour le faire monter à la science multiforme de son Être ; et il se rassasiera de la vue des mystères les plus sublimes et les plus cachés, selon ce que dit le prophète : « Les hérissons trouvent un refuge au creux des rochers. » (Ps 103,18 Vg)
Ce texte convient bien à l’idée que nous exprimons. Quiconque persévère dans l’innocence et la simplicité, ne nuit et n’est à charge à personne. Content de sa simplicité et d’elle seule, il ne désire rien de plus qu’un abri qui le préserve de devenir la proie de ses ennemis. Il est devenu comme un hérisson spirituel, qui trouve asile et protection sous la pierre dont parle l’Évangile ; c’est-à dire que, protégé par le souvenir de la passion du Seigneur et la méditation incessante (…), il échappe à toutes les embûches et à toutes les attaques de l’ennemi. Ce sont ces hérissons spirituels dont il est dit au livre des Proverbes : « Les hérissons espèces faibles, font leur nids dans les rochers. » (Pr 30,26 LXX) Qu’y a-t-il, en effet, de moins fort qu’un chrétien, quoi de plus infirme qu’un moine ?
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