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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Dimanche 4 Février
Cinquième dimanche du temps ordinaire
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Raban surnommé Maure , Ste Jeanne de Valois |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,29-39.
En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. |
Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. |
Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. |
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. |
La ville entière se pressait à la porte. |
Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était. |
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. |
Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. |
Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » |
Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » |
Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Saint Vincent de Paul (1581-1660) |
« Jésus s'approcha d'elle et la prit par la main »
C'est une belle chose de lire ce qui est rapporté de la belle-mère de saint Pierre dans l'Évangile. Cette bonne femme, étant malade d'une fâcheuse fièvre, entendait dire que notre Seigneur était en Capharnaüm, qu'il faisait de grands miracles, guérissant les malades, chassant les diables des possédés, et autres merveilles. Elle savait que son gendre était avec le Fils de Dieu et pouvait dire à saint Pierre : « Mon fils, votre maître est puissant et a le pouvoir de me délivrer de cette maladie ». Quelque temps après, voilà que notre Seigneur vint dans sa maison, où elle ne témoigne point d'impatience pour son mal ; elle ne se plaint point, elle ne prie point son gendre, non pas même notre Seigneur, car elle lui pouvait dire : « Je sais que vous avez la puissance de guérir toutes sortes de maladies, Seigneur ; ayez compassion de moi ». Pourtant elle ne dit rien de tout cela, et notre Seigneur, voyant son indifférence, commanda à la fièvre de la quitter, et au même instant elle fut guérie. |
Dans toutes les choses fâcheuses qui nous arrivent, ne nous mettons point en peine, abandonnons tout cela à la Providence, et qu'il nous suffise que notre Seigneur nous voit et sait ce que nous endurons pour son amour et pour imiter les beaux exemples qu'il nous a donnés, particulièrement au Jardin des Olives, lorsqu'il accepta le calice... Car, bien qu'il ait demandé qu'il passe, si faire se pouvait, sans qu'il le boive, il ajouta aussitôt que la volonté de son Père soit faite (Mt 26,42). |
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