| Comment continuer à traiter de coupable un homme que sa propre enquête interne a innocenté ? Comment continuer à faire l'autruche quand tout vous donne à penser que vous vous êtes fourvoyé et que la moindre des choses serait de vous excuser auprès de celui dont vous avez brisé la carrière politique ? Rappelez-vous, il y a deux ans, une certaine Sandrine Rousseau accusait publiquement Julien Bayou, secrétaire national d'EELV, député de la 3e circonscription de Paris, un des ténors du parti, d'avoir exercé des « violences psychologiques » sur son ancienne compagne. En quelques heures, la vie de l'élu Vert basculait en Absurdie. La meute se déchaînait sur lui. Devant la violence disproportionnée des réactions, malgré ses dénégations, Bayou était livré en pâture, sans la moindre preuve, à la vindicte néoféministe. Bayou au rencard, viré, suspendu pour une simple suspicion. Marine Tondelier avait même lancé une forme d'appel à délation, à travers un questionnaire auprès des militants, leur recommandant de signaler des agissements douteux du « monstre virtuel ». Devant ce déchaînement, Bayou avait été alors contraint de démissionner de tous ses mandats. La guillotine politique. Dérive inquisitoriale d'un mouvement qui ne jure que par la défense de la démocratie et de la présomption d'innocence ? Lire la suite de l'édito de Serge Raffy
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