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Si un site alternatif et digne de ce nom est trouvé pour accueillir la statue controversée du maréchal Koniev, les relations tchéco-russes et l’accord bilatéral qui lie les deux pays ne seront pas impactés, a déclaré ce mercredi le ministre tchèque des Affaires étrangères, Tomas Petřícek.
Le chef de la diplomatie tchèque a fait savoir qu’il n’était pas au courant d’éventuelles mesures de représailles russes, suite à la décision de la mairie du VIe arrondissement de Prague de faire déplacer la statue et de la remplacer par un nouveau monument dédié aux libérateurs de la ville de Prague en 1945.
Ministre des Affaires étrangères, le social-démocrate Tomáš Petříček a répété, mardi, à la Chambre des députés, qu’il n’y avait aucune raison que la République tchèque change de position sur la reconnaissance du Kosovo.
Dans ce contexte, le chef de la diplomatie a plaidé pour la continuité de la politique tchèque. Il a ainsi réagi aux propos du Premier ministre Andrej Babiš. Celui-ci a déclaré, à l’issue de sa rencontre, lundi, avec le président Miloš Zeman, que la question de reconnaissance du Kosovo allait être prochainement discutée au sein du gouvernement, ainsi que lors d’une rencontre qui réunira les ministres, le chef de l’Etat et les présidents des deux chambres du Parlement.
La possibilité de révoquer la reconnaissance du Kosovo avait été évoquée pour la première fois par le président Miloš Zeman lors de sa récente visite en Serbie.
La République tchèque se classe à la 24e place sur 149 pays en termes de qualité de vie, selon une étude menée par le cabinet Deloitte, en coopération avec l'ONG Social Progress Imperative. Le pays a gagné deux places, dépassant même les Etats-Unis, par rapport à l'an dernier.
La République tchèque a notamment progressé au niveau des indicateurs économiques. En tête de peloton, la Norvège qui arrive première du classement, suivie par le Danemark et la Suisse.
L’Egypte veut poursuivre en justice un ancien consul honoraire italien à Louxor d'origine tchèque. Ladislav Otakar Skakal est soupçonné d’avoir essayé de faire sortir du pays l’an dernier près 22 000 objets d’antiquité en utilisant un container diplomatique. Les autorités égyptiennes avaient alors retrouvé d’autres objets dans son appartement du Caire et dans le coffre-fort d’une banque.
L’Egypte a également demandé à Interpol d’émettre une notice rouge. Cette procédure consiste à demander aux services chargés de l’application de la loi du monde entier de localiser et de procéder à l’arrestation provisoire d’une personne dans l’attente de son extradition, de sa remise ou de toute autre procédure judiciaire. Selon l’agence de presse Reuters, le nombre de vols d’antiquités n’a cessé de croître depuis la révolution égyptienne de 2011.
Selon l’édition de mercredi du quotidien Lidové noviny, le ministère de la Culture entend proposer au gouvernement la nomination de sept nouveaux monuments nationaux. Leur point commun est de représenter un patrimoine lié à des événements historiques du XXe siècle, notamment dans la lutte pour la liberté et la démocratie.
Parmi ces monuments qui pourraient acquérir ce statut prestigieux, la tombe du premier président tchécoslovaque, Tomáš Garrigue Masaryk, celle de Jan Palach, jeune étudiant qui s’est immolé en 1969 pour protester contre l’occupation de son pays par les troupes soviétiques, la crypte de l’église Saint-Cyrille-et-Méthode qui abrita les parachutistes tchécoslovaques responsables de l’attentat contre le Reichsprotektor Reinhard Heydrich avant leur exécution par les nazis, ou encore le bâtiment de la Radio publique tchèque, qui est un symbole de la résistance au nazisme et au pouvoir soviétique.
La ville de Turnov a décidé de faire appel auprès de la Cour suprème de la décision de justice rendue en juin dernier, par la Cour d’appel de Hradec Králové, qui avait donné raison à la famille Walderode qui demande, depuis 1992, la restitution de ses propriétés situées dans cette région de Bohême de l’Est. L'entreprise d'Etat Lesy ČR, qui gère les forêts du pays, ont également fait appel.
Il y a trois mois, les juges de Hradec Králové avaient confirmé le verdict de la cour du district de Semily, tombé en 2017 et contesté ensuite par plusieurs institutions tchèques. Johanna Kamerlander, veuve et héritière de Karel des Fours Walderode, dernier propriétaire du château de Hrubý Rohozec, souhaite récupérer les biens familiaux dont la valeur est estimée à 3 milliards de couronnes (plus de 117 millions d’euros). Ces biens avaient été confisqués à Karel des Fours Walderode après la Deuxième Guerre mondiale sur la base des décrets Beneš, donc sur la base du fait qu’il était reconnu comme Allemand. Or selon le verdict de 2017, la demande de restitution des biens est légitime, étant donné que la citoyenneté tchécoslovaque a été restituée à Karel des Fours Walderode en 1947.
La mairie du IIIe arrondissement de Prague ne veut pas du projet que l’architecte britannique d’origine tchèque Eva Jiřičná a imaginé pour la zone de l’ancien site regroupant de grands bâtiments de télécommunication rectangulaires datant de la fin des années 1970. La mairie reproche notamment au projet la taille imposante des bâtiments dont la plus grande tour pourrait mesurer environ 100 mètres de haut. Ces immeubles sont destinés à accueillir un millier d’habitants.
L’opposition de la mairie d’arrondissement au projet ne signifie toutefois pas l’arrêt du projet. Ce sont les conseillers municipaux de la mairie de la ville de Prague qui, en dernier ressort, décideront de donner leur aval ou non à ce projet qui a également suscité l’ire des défenseurs du patrimoine.
Plusieurs photographes tchèques renommés ont annulé leur participation à la 25e édition du traditionnel concours Czech Press Photo. Tomki Němec, Jan Šibík et leurs collègues ont expliqué leur geste par une qualité médiocre d’une compétition jadis réputée. Ils ont envoyé une lettre ouverte en ce sens à la directrice de Czech Press Photo, Veronika Souralová.
L’année dernière déjà, de nombreux professionnels ont critiqué la Photo de l’année désignée par le jury international du concours, montrant une femelle orang-outan avec un jeune en train de mourir dans ses bras.
Le concours 2019 sera clos le 30 septembre. Les vainqueurs seront proclamés lors d’une cérémonie à Prague, prévue pour le 22 novembre prochain.
Champion de République tchèque en titre, le Slavia Prague a réussi son entrée en lice en Ligue des champions, mardi soir à San Siro : le club pragois a fait match nul (1-1) face à l’Inter Milan et a décroché son premier point. Dominateur la majeure partie de la rencontre, le Slavia a ouvert le score grâce à son attaquant nigérian Peter Olayinka (63e). La formation d’Antonio Conte a égalisé dans le temps additionnel grâce à Nicolo Barella.
Après ce premier match disputé en Italie, le Slavia recevra successivement, en octobre, le FC Barcelone et le Borussia Dortmund.
Jeudi, la petite laine sera de mise car la journée sera frisquette : 13 ºC en moyenne pour les maximales. Le ciel sera clair malgré des passages nuageux, en ce jour de fête des Zita.
Ivo Raisr, spécialiste en informatique, n’est pas prêt d’oublier sa journée du 16 septembre. Son trajet matinal en bus vers le bureau a failli tourner à la catastrophe mais grâce à son courage et à sa présence d’esprit, cet informaticien est aujourd’hui un héros dont l’exploit a fait les unes des journaux tchèques.
Comment la société tchèque a-t-elle changé depuis la chute du rideau de fer ? Qu’est-ce qui la divise et qu’est-ce qui l’unit, 30 ans après la révolution de Velours ? Une enquête inédite par son ampleur, réalisée par la Radio publique tchèque (Český rozhlas), donne des pistes de réponses à ces questions. Ce n’est pas un pays composé d’élites et de la masse que l’enquête a découvert, mais une société plus fragmentée, divisée en six classes sociales bien distinctes.
C’est une tendance générale, même à l’heure du tout-numérique : comme ailleurs dans le monde, l’intérêt pour les vinyles ne cesse de croître en République tchèque. En 2018, leur vente a atteint un total de 52 millions de couronnes (2 millions d’euros) soit quatre fois plus qu’en 2014.
Place aujourd’hui à Michel Fleischmann. Né à Prague et installé avec sa famille en France où son père homme de lettres et diplomate, Ivo, a demandé l’asile après l’écrasement du Printemps de Prague. Aujourd’hui pressenti pour devenir le nouvel ambassadeur tchèque en France, après avoir longtemps représenté le groupe Lagardère en Tchéquie, Michel Fleischmann est rentré pour la première fois dans son pays natal en décembre 1989, avec à la main le micro de France Culture, la radio française qui l’employait à l’époque :
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