Bonjour John,
Dans son livre « l’emballement du monde » (que je n’ai pas encore fini donc j’anticipe des conclusions, mais là où j’en suis me donne de l’espoir, alors je partage), Victor Court évoque les dislocations d’empires.

Ce que j’en comprends : la pensée largement partagée est que la disparition des empires précède des périodes sombres. On parle du « Moyen Age » par exemple, comme d’une longue période terrible qui suit la fin de l’empire romain.

Or d’une part cette vision de l’histoire ne semble pas si juste que ça (je l’avais déjà lu ailleurs), et d’autre part cette dislocation est surtout dommageable aux élites : le pouvoir politique perd de sa force car la centralisation est en déliquescence et donc baisse de la rentrée des taxes qui permettent de nourrir un géant administratif, pendant que les puissants économiques sont lésés car les grandes structures se défont et ne permettent plus à certains de s’enrichir de manière démesurée au détriment de la masse populaire.

Cette grande dislocation ne serait pas forcément si mal vécue par le peuple, qui paierait moins de taxes (contre moins de services – le correcteur d’orthographe corrige « sévices »), et retrouverait davantage d’initiative locale.
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Bonne journée,
Prochaine aventure :
  • marche initiatique dans le désert du 19 au 26 novembre 2023 (Maroc)
Paroles de la chanson :
Monsieur le président, 
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être, si vous avez le temps
Je viens de lire l’article qui me met en alerte
Vous semblez méconnaitre
L’art de l’investissement
Monsieur le président, l’heure n’est plus aux fossiles
Il serait bien utile
De préparer le temps
D’un futur désirable pour ceux qui sont à naitre
Vos descendants peut-être
Et vos propres enfants

Quand vous signez un chèque, il transforme la terre 
Est-ce bien salutaire, de faire des trous dedans
Vous savez que peut-être
Le bien des actionnaires
Obère la vie entière
De milliards d’autres gens
Monsieur le président, montrez une autre face
Faites preuve d’audace
Soyez imaginant

Dès que j’ai lu l’article informant que votre banque
Etait extravagante dans ses investissements
Première pour faire surgir pétrole charbon et gaz
Qui feront leurs métastases
En nous asservissant
Monsieur le président, c’est pour la symbolique
Et sans mélancolique
Que je ferme mon compte courant

Si ces vers servent un jour à convaincre mes semblables
Qu’il est indéfendable d’avancer en sachant
Qu’ils ont un rôle à jouer
Pour inventer un monde
Que le choix leur incombe
De quitter les géants
Monsieur le président, la RBC peut-être
Va très bien s’en remettre
Sans mes petits excédents

Si par hasard un jour, vous tombez sur ces lignes
Prenez un air indigne
Toisez en spéculant

*** sur une musique de Boris Vian et les paroles de sa chanson « le déserteur », pour dénoncer que la banque #RBC est le premier investisseur mondial dans les énergies fossiles. Je la quitte donc ***
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