Paroles de la chanson :
Monsieur le président,
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être, si vous avez le temps
Je viens de lire l’article qui me met en alerte
Vous semblez méconnaitre
L’art de l’investissement
Monsieur le président, l’heure n’est plus aux fossiles
Il serait bien utile
De préparer le temps
D’un futur désirable pour ceux qui sont à naitre
Vos descendants peut-être
Et vos propres enfants
Quand vous signez un chèque, il transforme la terre
Est-ce bien salutaire, de faire des trous dedans
Vous savez que peut-être
Le bien des actionnaires
Obère la vie entière
De milliards d’autres gens
Monsieur le président, montrez une autre face
Faites preuve d’audace
Soyez imaginant
Dès que j’ai lu l’article informant que votre banque
Etait extravagante dans ses investissements
Première pour faire surgir pétrole charbon et gaz
Qui feront leurs métastases
En nous asservissant
Monsieur le président, c’est pour la symbolique
Et sans mélancolique
Que je ferme mon compte courant
Si ces vers servent un jour à convaincre mes semblables
Qu’il est indéfendable d’avancer en sachant
Qu’ils ont un rôle à jouer
Pour inventer un monde
Que le choix leur incombe
De quitter les géants
Monsieur le président, la RBC peut-être
Va très bien s’en remettre
Sans mes petits excédents
Si par hasard un jour, vous tombez sur ces lignes
Prenez un air indigne
Toisez en spéculant
*** sur une musique de Boris Vian et les paroles de sa chanson « le déserteur », pour dénoncer que la banque #RBC est le premier investisseur mondial dans les énergies fossiles. Je la quitte donc ***