Mardi 3 novembre 2020 | |
Conjoncture. A lâépreuve du deuxième confinement. Obligés de rester fermer, les commerces dits « non-essentiels » nâont pas tardé à sentir la menace des grandes surfaces, autorisées à rester ouvertes et du commerce en ligne. « Il y a un sentiment dâinjustice, témoignait Riccardo Agnesina, président de la CPME Marne. Les hypermarchés vont vendre des choses quâils ne vendaient pas hier, ils vont profiter de lâaubaine ». Christian Brethon, président du Medef Marne, nâest pas convaincu de lâintérêt sanitaire de la fermeture des petits commerces. « Ils ont fait des investissements, on nâa pas le sentiment de prendre un grand risque quand on est dans un espace de 50 mètres carrés avec deux ou trois personnes par rapport à une grande surface où il y a eu des vraies cohues à lâannonce du reconfinement ». (Accès abonnés) Lire l'article LâUNION ECONOMIE du 03/11/2020 en page II-III
Châlons-en-Champagne. La vague de dépôts de bilan fait peur aux juges. Du côté du Tribunal de commerce de Châlons-en-Champagne, on craint tout autant la seconde vague du Covid-19 que la première vague des procédures collectives. « Nous redoutons des dépôts de bilan pour le premier trimestre 2021, quand les premiers prêts garantis par lâÃtat arriveront à échéance », souligne Frédéric Jean, le président. Les indicateurs sont tous dans le rouge avec une augmentation des injonctions de payer et une activité qui a repris trop timidement entre juin et septembre 2020. Le confinement, pour peu quâil dure, va faire des dégâts « même chez des entreprises qui avaient réussi à passer le cap avec des aides ou des abandons de charge ». (Accès abonnés) Lire l'article LâUNION MARNE du 03/11/2020 en page 19
Les grandes surfaces remballent dans la confusion. Contraints de fermer leurs rayons « non essentiels », les hypers et supermarchés naviguent à vue. Ils attendent le décret précisant les articles interdits à la vente, tout en se désespérant dâ« ouvrir un boulevard à Amazon ». Face au virus chinois et à lâogre américain, la vente en ligne est désormais lâobjectif de nombreuses grandes surfaces. (Accès abonnés) Lire l'article LâUNION MARNE du 03/11/2020 en page 7-8
Les Thaas Chips voient plus grand. Laboratoire flambant neuf, nouveaux goûts et labellisation : deux ans seulement après le lancement de la marque, David et Emmanuel Bourdelet continuent de porter haut les couleurs de la chips locale. Une véritable success story pour les agriculteurs de Thaas, reçus au Sénat début octobre 2020 pour le concours national Agropole, destiné aux entreprises agroalimentaires. (Accès abonnés) Lire l'article LâUNION ECONOMIE du 03/11/2020 en page IX
Machinisme. Exel progresse malgré la crise. Le spécialiste de la pulvérisation Exel Industries (siège social à Ãpernay) affiche, au 4ème trimestre 2020 (juillet-août-septembre), un chiffre dâaffaires en progression de 13,1 % par rapport à la période comparable de 2019, soit 229,6 millions dâeuros. à taux de change et périmètre comparables, la progression est de +7,7%. (Accès abonnés) Lire l'article LâUNION ECONOMIE du 03/11/2020 en page V
Epernay. Les patins resteront au placard cette année. En cette année si particulière, les féeries de Noël seront limitées. Pour lâinstant, seul un village de lumières va être installé sur la place Bernard-Stasi. (Accès abonnés) Lire l'article LâUNION MARNE du 03/11/2020 en page 25
Sainte-Ménehould. Le maire propose un marché des commerçants. Dès lâannonce du confinement, plusieurs commerçants de la commune invitaient les internautes à consommer localement pour la survie des indépendants et à boycotter les grandes surfaces dont les rayons dâarticles non-essentiels étaient maintenus. Proposition a été faite par la municipalité, incarnée par lâélu, de « mettre à disposition des commerçants et artisans, tous les jours jusquâà nouvel ordre, la salle des fêtes du quartier Valmy pour en faire un magasin grande surface les rassemblant ». (Accès abonnés) Lire l'article LâUNION MARNE du 03/11/2020 en page 24
Suippes. Le maire a demandé une dérogation au préfet. Un entretien avec François Collart a demandé au préfet une dérogation pour que les commerces de proximité puissent ouvrir pendant cette période de confinement. Parallèlement la mairie et la Chambre de commerce et dâindustrie travaillent de concert pour aider les commerçants à franchir le pas de la digitalisation. (Accès abonnés) Lire l'article LâUNION MARNE du 03/11/2020 en page 22
Reims. Ãa grogne aussi sur les marchés. La bonne nouvelle est tombée : tous les marchés alimentaires y compris celui du Boulingrin pourront se tenir et ce, dans le respect du protocole sanitaire. En revanche, seuls les commerçants alimentaires pourront y déballer. Les marchands non sédentaires dits « non essentiels » ne pourront donc sây rendre, de même que lâensemble des commerçants tirés au sort, câest-à -dire ceux qui nâont pas de places fixes. (Accès abonnés) Lire l'article LâUNION MARNE du 03/11/2020 en page 15   | | |
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