Bruxelles souhaite déployer le certificat européen Covid-19 d’ici à juin. En théorie, la plupart des États membres de l’UE devraient être prêts à utiliser les certificats verts numériques d’ici à début juin tandis que leur lancement est officiellement prévu pour la fin du même mois, a déclaré une source européenne lors d’un entretien avec EURACTIV. Les certificats verts numériques ont été proposés en mars par la Commission européenne comme un dispositif permettant de renforcer le droit à la liberté de mouvement lors de la pandémie de Covid-19. Le document, qui pourrait être sous format papier ou numérique, attestera qu’une personne a été vaccinée contre le nouveau coronavirus ou qu’elle a reçu récemment un test négatif ou encore qu’elle s’est remise de l’infection. L’aspect technique des certificats est en cours d’élaboration alors que les législateurs européens entament les négociations interinstitutionnelles (trilogue) afin de valider le texte de loi définitif, a confirmé une source européenne proche du dossier, avançant que le temps pressait. Lire plus... |
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« Fit for 55 » : un casse-tête pour la France, à la traine dans la production d’énergies renouvelables. Si aujourd’hui l’UE vise un total de 32 % d’énergies renouvelables dans son bouquet énergétique d'ici à 2030, cet objectif devrait être revu à la hausse en juillet, entre 38 % à 40 %. Un objectif difficile à tenir pour la France, qui, déjà en 2020, avait échoué à atteindre 23 % d’énergies renouvelables. Pour la France, produire de l’énergie renouvelable est un parcours semé d’embûches. En 2020, la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique est de 19,1 %, alors que l’objectif imposé par le Green Deal européen est de 23%. Une faible proportion, en partie dû à l’utilisation prépondérante de l’énergie nucléaire, qui représente à elle seule 78 % de la production d’énergie en France. Lire plus... LIRE AUSSI : Transition énergétique - Paris mise sur l’énergie citoyenne |
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Modération du contenu : une étude invite à délaisser l’automatisation et privilégier l’autorégulation. Une nouvelle étude, mandatée par des eurodéputés, invite à privilégier la « perspective holistique » en matière de modération du contenu en ligne employée par les plateformes régulées par les communautés d’utilisateurs elles-mêmes, comme Wikipédia. À la lumière de leur recherche, les auteurs estiment que l’automatisation des processus de modération « n’est pas une solution ». Ils expliquent que les algorithmes utilisés sont « généralement biaisés » et que les ordinateurs sont incapables de comprendre le contexte. Ils suggèrent plutôt de renforcer la transparence de leur stratégie de modération, notant par exemple que « le fait de fournir des explications sur la suppression d’un message diminue la probabilité de suppression future des messages des utilisateurs modérés, alors que la suppression simple sans explication augmente en fait la probabilité qu’un utilisateur subisse une suppression de message à l’avenir ». « La modération de contenu dirigée par la communauté semble être très efficace, car elle offre des modèles alternatifs de modération descendante », concluent-ils. Lire plus… LIRE AUSSI : Facebook ne sera pas « arbitre de la vérité » mais prend son rôle « au sérieux » |
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L’adaptation au changement climatique est au cœur d’un nouveau partenariat entre l’INRAE et Météo-France. L’institut national de la recherche agronomique et Météo-France se sont engagés hier sur un nouvel accord de partenariat pour cinq ans. La coopération vise à intensifier l’échange de données sur l’agriculture, la forêt, l’eau et la biodiversité d’un côté et des données climatiques et météorologiques de l’autre. Le but : consolider les connaissances des deux partenaires pour soutenir l’adaptation des mondes agricole et forestier au changement climatique. Alors que les aléas météorologiques de plus en plus fréquents - gels, sécheresses, inondations - menacent la production agricole en France, les initiatives pour trouver des solutions se multiplient. La coopération de l’INRAE et de Météo-France sera axée sur la recherche et doit permettre d’améliorer la qualité des prédictions concernant les projections climatiques futures, de mieux comprendre les effets climatiques sur le cycle de l’eau et les écosystèmes et d’améliorer les services de veille pour la gestion de l’eau, des systèmes agricoles et forestiers et l’aménagement du territoire. LIRE AUSSI : « Le fonds des calamités agricoles n’est plus adapté par rapport au changement climatique que nous vivons » |
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Santé publique France et l’Ademe signent une première convention de collaboration. Santé publique France et l’Agence de la Transition écologique (Ademe) ont hier une convention cadre pour élargir leurs actions communes. Leur but est de « renforcer la complémentarité et la transversalité de leurs expertises respectives pour notamment mener des actions de prévention en santé et environnement à destination du grand public ». En travaillant ensemble, les deux agences espèrent mieux connaître et prévenir les impacts de l’environnement et du changement climatique sur la santé. Cette convention leur permettra de développer des actions concertées, de mobiliser des expertises et d’interagir davantage au niveau local. LIRE AUSSI : Bruxelles souhaite déployer le certificat européen Covid-19 d’ici à juin |
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