L'extinction de voix des anti-JO

JO 2024 : l'histoire secrète des jeux de Paris ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ ‌ L’histoire secrète des jeux de Paris

Voir la version en ligne Voir la version en ligne L'extinction de voix des anti-JO Chers lecteurs, Mais où sont-ils ? Le 25 juillet, à la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale annonçait l’ouverture d’une "commission d’enquête populaire" sur la compétition. "Le modèle des Jeux olympiques […] n’a plus rien à voir avec la cohésion et le plaisir du sport : il consacre le sport business. Pire, les JOP 2024 exacerbent les travers et les dérives de la politique d’Emmanuel Macron", souffletaient les députés insoumis, tournés vers un été studieux, fait d’un "processus d’auditions, de rencontres et de visites de terrain". Deux semaines plus tard, devant l’engouement général, plus beaucoup de nouvelles de la grande enquête. Beaucoup d’élus insoumis se réfugient dans un silence prudent. Jean-Luc Mélenchon a le mérite de la cohérence. "Je suis contre les Jeux olympiques à Paris", assumait-il le 23 juin 2015. Il est resté muet depuis le début des JO. Mais certains ne peuvent s’empêcher de s’enthousiasmer, ainsi du député Thomas Portes relayant les prouesses de l’"immense Teddy Riner" et de l’"exceptionnel Léon Marchand" ou de son collègue Antoine Léaument, observant d’un œil bienveillant la liesse : "Ces scènes de joie font plaisir à voir. Le sport rassemble et c’est une bonne chose." Ces réjouissances un peu gênées sont le meilleur hommage au succès populaire de l’évènement : si même les anti-JO perdent leur voix, c’est qu’ils ont perçu quel plaisir la compétition procure dans la population. Et il y a lieu de s’en réjouir : il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis. Sportivement à vous, Etienne Girard Un tremplin en or pour les start-up tricolores De nombreuses jeunes entreprises travaillent, parfois dans le secret total, à la bonne tenue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Avec la volonté claire de surfer sur la renommée de cet évènement planétaire. Nos journalistes Aurore Gayte et Maxime Recoquillé vous les présentent. >Lire notre article L’histoire secrète de la vasque : tractations à l’Elysée, pompiers en panique… C’est l’une des images de Paris 2024. Le chaudron volant accueillant la flamme olympique au jardin des Tuileries fascine un public chaque jour plus nombreux. L’Express a enquêté sur la conception ultra-secrète de ce symbole des JO, qui a ressemblé à une véritable histoire d’espionnage… > Lire notre enquête "Beaucoup sont tombés dans la drogue ou l’alcool" : sport et burn-out, la fin d’un long tabou Depuis les Jeux de Tokyo, en 2021, nombreux sont les athlètes français à avoir pris la parole sur leur mal-être psychologique. Une petite révolution, dans un secteur d’excellence où le burn-out est longtemps resté tabou. Notre journaliste Céline Delbecque est allée à leur rencontre. > Lire notre enquête Le chiffre fou des JO 707 000 euros Médaillés d’or en escrime, les Hongkongais Vivian Kong et Cheung Ka Long ont touché la coquette somme de 707 000 euros auxquels s'ajoutent des tickets de métro à vie et un abonnement à une salle de sport !Très loin de nos médaillés français qui reçoivent " seulement " 80 000 euros pour l’or, 40 000 euros pour l’argent et 20 000 euros pour le bronze. Des montants en nette hausse par rapport aux JO de Tokyo en 2021 (65 000, 25 000 et 15 000 euros) mais toujours insuffisants pour l’ex-champion olympique de judo, David Douillet qui a relancé le débat sur leur imposition. Il a trouvé une oreille attentive avec celle du ministre démissionnaire de l’Economie, Bruno Le Maire, qui a proposé de défiscaliser ces primes. UN MESSAGE D' Reportage documentaire 2 : La technologie Intel pour des Jeux durables, inclusifs et responsables Supplément partenaire. Paris s’est portée candidate pour accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques avec un engagement fort : « réduire de moitié son empreinte carbone par rapport aux éditions précédentes et compenser les émissions qui n’auront pas été évitées ». En savoir plus Pentathlon moderne : "Cette discipline aurait pu disparaître..." Escrime, équitation, natation, course et tir, réunis sous la même bannière ! L’Express s’est penché sur une discipline qui compte seulement 2 700 licenciés : le pentathlon moderne. L'historien du sport, François Bourmaud décrypte les raisons d’un tel désamour pour cette pratique. > Lire notre entretien Le dossier de L'EXPRESS La France et les JO : les secrets d'un rêve Accédez au dossier Téléchargez l’application L’Express sur votre mobile Mon compte Lire l'hebdo Mes Newsletters Aide Suivez nous : Vous êtes inscrit(e) à la newsletter de L'Express, si vous ne souhaitez plus la recevoir, cliquez sur ce lien. 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