Mégalithes Andalous, abeille sociale et danse du canoë... Retrouvez les articles de la semaine.
 
 Chères lectrices, chers lecteurs,
 
Cette semaine, dans les actualités qui ont attiré l’attention de la rédaction :
 
Incertitudes nucléaires - Usuellement, 70 % de l’électricité produite en France est issue des centrales nucléaires disséminées sur le territoire. Cet été, la moitié des « tranches » (réacteurs) nucléaires était indisponible, du fait notamment d’arrêts planifiés et d’inspections faisant suite à la détection de phénomènes de corrosion sous contrainte. Une faiblesse préoccupante alors que les tarifs des énergies s’envolent, conséquence indirecte de la guerre en Ukraine, et que le gouvernement français entend relancer la filière nucléaire dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
 
Ces soubresauts du paysage énergétique interrogent sur le rôle que doit jouer l’énergie nucléaire. Une étude de Marco Sonnberger, spécialiste de la sociologie du risque à l’université de Stuttgart, et ses collègues contribuent à la réflexion en observant qu’en France comme en Norvège, au Royaume-Uni et en Allemagne les personnes les plus préoccupées par le réchauffement climatique sont aussi celles qui ont le plus tendance à avoir une opinion négative sur le nucléaire. Une donnée à verser au débat. [Nature]
 
Le flair contre Parkinson – Il suffit à Joy Milne, une Écossaise de 72 ans, de renifler le tee-shirt d’une personne pour savoir, grâce à l’odeur du sébum de la peau, si elle souffre de la maladie de Parkinson – y compris si cette personne n’en a pas encore développé les symptômes. Une maladie rare lui confère en effet un odorat hypersensible, qui a inspiré une équipe de recherche de l’université de Manchester : les chercheurs ont mis au point un test expérimental du sébum par spectrométrie. Certains lipides détectés sont spécifiques des personnes atteintes. Un premier pas vers un outil de diagnostic précoce. [Huffington Post]
 
Extrêmes climatiques au Pakistan – Le tiers du territoire pakistanais est touché cette année par des inondations intenses, qui ont provoqué le déplacement de 33 millions de personnes. Elles sont la conséquence de la conjugaison d’un système dépressionnaire inhabituel positionné sur la mer d’Arabie et de la vague de chaleur d’une intensité inédite qui a frappé le pays au printemps. Les températures atteintes (51 °C enregistrés à Jacobabad en mai) ont notamment intensifié les pluies de mousson, une atmosphère plus chaude pouvant transporter plus d’eau, ainsi que la fonte des glaciers, alimentant les crues des rivières. [Scientific American]
 
Fuites lunaires – Samedi 3 septembre, la mission Artemis 1 aurait dû décoller de Cap Canaveral, en Floride, faisant renouer la Nasa avec l’épopée lunaire. Le lancement a été annulé (après un premier report le 29 août). Une fuite d’hydrogène, dans une conduite alimentant le lanceur, a provoqué cette décision. Le lancement ne pourra avoir lieu, au mieux, qu’en fin de mois. Un échec qui rappelle les avanies passées de la navette américaine – dont le type de moteur a été choisi pour équiper le lanceur d’Artemis 1 –, qu’explique hier comme aujourd’hui la même difficulté : celle de maîtriser les approvisionnements en hydrogène liquide. [Ars Technica]
 
François Lassagne, rédacteur en chef de Pour la Science
 
 
 
 
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L’abeille australienne Amphylaeus morosus a récemment évolué pour vivre en colonies. Une occasion unique pour comprendre comment se mettent en place des modes de vie collectifs.
 
 
De façon étonnante, quand on imprime un mouvement vertical au bon rythme sur une embarcation, elle se met à avancer. Une technique connue sous nom de gunwale bobbing, que vient d’étudier une équipe française.
 
 
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L'archive de la semaine
 
 
L’équipe du réacteur à fusion nucléaire coréen KSTAR a annoncé le 7 septembre avoir réussi à maintenir un plasma à 100 millions de degrés pendant plus de 20 secondes. Ce nouveau record s’inscrit dans une série d'avancées récentes dans la quête de la fusion nucléaire, que nous évoquions dans cet article publié en mars 2022 :
 
 
 De nombreuses entreprises privées se lancent dans la course à la fusion nucléaire. Elles espèrent mettre au point des réacteurs commercialement exploitables au cours de la prochaine décennie.
 
 
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