Chromosome Y et vieilles cervelles d’oiseaux : découvrez les articles de la semaine
 
 Chères lectrices, chers lecteurs,

Cette semaine, dans les actualités qui ont attiré l’attention de la rédaction :
 
En plein dans le mille – Mardi dernier, peu après 1 heure du matin (heure française), à 11 millions de kilomètres de la Terre, DART a fait mouche. Après deux corrections finales de trajectoire, la sonde de la mission Double Asteroid Redirection Test a percuté, à près de 2 000 km/h, l’astéroïde Dimorphos, de 1 0 mètres de diamètre. Objectif : évaluer la possibilité de dévier, par un impacteur artificiel, la trajectoire d’un astéroïde – une parade au scénario qui verrait un astéroïde croiser l’orbite de notre planète. Il faudra encore patienter plusieurs semaines pour connaître l’effet de l’impact sur Dimorphos, par l’analyse des données récoltées par les télescopes braqués sur la collision et ses suites, et celle des images prises par un nanosatellite accompagnant l’impacteur. En 2027, une sonde de la mission européenne Hera, dont le lancement est prévu en 2024, doit s’approcher de l’astéroïde pour étudier encore plus précisément les effets de l’impact. [Scientific American]
 
Vieilles cervelles d’oiseaux – Ce n’est pas une insulte, mais une découverte rare : le crâne fossilisé d’un oiseau d’une espèce éteinte, âgée de 80 millions d’années, découvert en 2004 au Brésil, porte les traces de structures cérébrales comparables à celles des oiseaux modernes, révèle une nouvelle étude. De nombreuses espèces actuelles ayant montré leur capacité à utiliser des outils, il apparaît vraisemblable que les oiseaux primitifs, apparus il y a 130 millions d’années, ne manquaient pas, eux non plus, de jugeote… [Science]
 
Dengue provençale, et au-delà – Dans le sud de la France, les cas de dengue autochtone se multiplient significativement. Le 21 septembre, trente et un étaient répertoriés en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais la diffusion du moustique-tigre (Aedes albopictus), vecteur de la maladie, est désormais nationale. Quarante-sept cas de dengue autochtone étaient recensés, dans l’Hexagone, à la même date, contre 14 pour l’année 2020. La reprise des voyages après deux ans de perturbations liées à la pandémie de Covid-19, la prévention encore insuffisante contre Aedes albopictus, et les grandes facultés d’adaptation de cet insecte, expliquent cette expansion. [Le Monde]
 
Le silphium revient  – … 2 000 ans après avoir disparu. Cultivée dans l’ancienne ville de Cyrène (en Libye, aujourd’hui), où son dessin ornait des pièces de monnaie, cette plante était prisée des Grecs et des Romains. L’herbacée aux fleurs jaunes, apparentée au fenouil, mentionnée dans de nombreux textes, était appréciée autant pour ses vertus médicinales que culinaires. Botanistes et historiens ont perdu sa trace il y a 2 000 ans ; ils ont cru la retrouver en étudiant une poignée d’espèces contemporaines. La Ferula drudeana, découverte sur le mont Hasan, en Anatolie, présente aujourd’hui les caractéristiques les plus proches possible de celles du silphium antique, assure Mahmut Miski, professeur au département des sciences pharmaceutiques de l’université d’Istanbul. [National Geographic]
 
François Lassagne, rédacteur en chef de Pour la Science
 
 
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À lire cette semaine sur Pour la Science
 
 
Près de 40 % des hommes de plus de 70 ans sont touchés par une anomalie génétique problématique. Certaines cellules, notamment immunitaires, perdent leur chromosome Y. Cela conduit dans certains cas à une insuffisance cardiaque et augmente le risque de décès prématuré.
 
 
Au fond de l’océan, en l’absence de lumière, les animaux se repèrent grâce à d’autres sens que la vue, comme les sonars pour les dauphins et les cachalots. Les éléphants de mer, dépourvus de sonar, utiliseraient quant à eux… leurs vibrisses.
 
 
Si le silicium est omniprésent dans l’électronique, certaines de ses propriétés, notamment sa conductivité thermique, sont médiocres. Un autre semi-conducteur, l’arséniure de bore, semble plus avantageux de ce point de vue.
 
 
Les articles les plus lus cette semaine
 
 
L'archive de la semaine
 
 
26 septembre 1905 : Albert Einstein publie sa théorie de la relativité restreinte.
 
 
Complexe, impossible à se représenter, incompatible avec la mécanique quantique... Difficile d'y voir clair quand on parle de la théorie de la relativité générale.
 
 
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